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Texte libre

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" Marthe, pensez-vous que la France ait encore un avenir spirituel ?"
Elle a poussé une sorte de cri et a dit : "Ah, ça j'y crois beaucoup !" Elle l'a dit avec une force dans la voix, comme une jaillissement de son coeur....  
PERE BERNARD PEYROUS   

L’arc-en-ciel de la vocation chrétienne est devenu presque infini ; l’éventail des réalisations de la sainteté le sera tout autant.

Mgr Jean-louis Bruguès, o.p. 

 

Benoit-XVI.jpg 

"La chose la plus horrible dans notre monde aujourd'hui, c'est la communion
dans la main"
(Mère Teresa, 23 mars 1989, dans The Wanderer, Pakistan).

Texte libre

imTOU.jpg 

Joli chemin n’allonge pas 

 Prière ne retarde pas, 

Et aumône n’appauvrit pas.   

 

Sous le pommier,

Proverbes de la Terre,

par Henri Pourrat,

éd Dominique Martin Maurin 

 

 ___________________________ 

J'ai rêvé que la vie est joie.
Je me suis réveillé et j'ai vu

que la vie est devoir.
J'ai accompli mon devoir et

j'ai réalisé que le devoir est Joie.  

Tagore 

JMJ SYDNEY 2008
envoyé par Le_Bon_Larron

 ____________________________

 La science prétend aujourd’hui que l’univers est vide et muet Je ne crois pas que l’univers soit muet, je crois plutôt que la science est dure d’oreille…

L’œil qui scrute, qui analyse,
qui dissèque, doit être réconcilié avec l’œil qui vénère et qui contemple…


Il nous faut apprendre maintenant
à vivre en pratiquant à la fois la science et la poésie ;
Il nous faut apprendre à garder 
les deux yeux ouverts en même temps

Hubert Reeves (Il y eut un matin ) 

 


Saint(e)s envoyé par Le_Bon_Larron 
  

Cantique des trois enfants dans la fournaise (Daniel 3, 51 sq, extraits)

Toutes choses germant sur la terre, bénissez le Seigneur !
Sources et fontaines, bénissez le Seigneur !
Vous tous, oiseaux du ciel, bénissez le Seigneur !
Vous tous, bêtes et bestiaux, bénissez le Seigneur !
Vous, enfants des hommes, bénissez le Seigneur !
Vous, saints et humbles de cœur, bénissez le Seigneur !
A Lui haute gloire, louange éternelle!


"Je vous donnerai, dit Jérémie, des pasteurs selon mon coeur." (3,15)

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:47

 

Martin est né à Sabaria en Pannonie (Hongrie) de parents païens vers 316. Son père, tribun de l’armée impériale, choisit sa retraite à Pavie et dès l’âge de dix ans, Martin commence à se préparer au baptême. Il est malgré lui enrôlé dans l’armée à 15 ans. Malgré la vie des camps, il vit déjà selon les préceptes de l’Evangile.

C’est à cette époque que se situe l’épisode du partage de sa chlamyde avec un pauvre mendiant aux portes d’Amiens que rapporte Sulpice Sévère. Il reçoit le baptême vers dix-huit ans. Après vingt campagnes, vers 353, il obtient de se mettre en congé de l’armée et rejoint l’évêque de Poitiers, Hilaire, qui devient son maître et l’ordonne exorciste, Martin ayant refusé le diaconat.

Averti en songe de la mort prochaine de ses parents, et ne voulant pas les laisser mourir dans les ténèbres du paganisme, Martin retourne en Italie et a le bonheur de voir sa mère se convertir au christianisme. Sur le chemin du retour, il apprend l’exil auquel saint Hilaire est contraint à la suite de son combat contre l’arianisme et décide alors de vivre en solitaire à Gallinaria, une île du golfe de Gênes. En 360, quand il apprend le retour d’Hilaire, Martin à son tour regagne le Poitou et avec l’appui de saint Hilaire mène pendant dix ans une vie cénobitique selon la règle de saint Basile. Ainsi naît l’abbaye de Ligugé, premier monastère d’Occident.

En 371, les Tourangeaux le font sortir par ruse de Ligugé et l’emmènent à Tours pour qu’il devienne leur évêque. Jusqu’à sa mort, 26 ans plus tard, Martin sera un évangélisateur infatigable, non seulement de la Touraine, mais également du Berry, de l’Anjou, de la Beauce, de Paris, de Trèves, du Luxembourg, du Senonais et même du Dauphiné, ce qui lui vaut le tire d’ « apôtre des Gaules ». Il fonde le monastère de Marmoutiers. Il comprend combien la vie monastique permet de lutter contre le paganisme.

Martin meurt d’épuisement à Candes, le 11 novembre 397. Son corps est ramené à Tours et son tombeau devient un lieu de pèlerinage et une source de miracles. Saint Martin est probablement le saint le plus populaire de France : 485 localités portent son nom et 3667 paroisses sont sous patronage. Sa popularité déborde les frontières puisque l’on dénombre en Europe près de onze mille églises qui lui sont dédiées.

S’il y a une France, c’est, après Dieu, à saint Martin que nous le devons : il fut le grand convertisseur des foules. En établissant l’unité de croyances, il créa un peuple. Comme le pauvre d’Amiens, la patrie naissante s’est abritée sous son manteau, et c’est très justement que la chape de saint Martin a été le premier drapeau de France.

Son image est partout, on la trouve aussi sur les sceaux, les enseignes, jusque sur les pions des jeux de « tables ». Les images racontent ses miracles, ses luttes avec le démon, la résurrection du pendu, le miracle de l’enfant du pays de Chartres, elles rappellent la messe de Saint-Martin ; le globe de feu apparaissant au-dessus de la tête du Saint au moment de l’élévation, un jour qu’il s’était dépouillé de son vêtement pour le donner à un pauvre ; elles rappellent sa mort à Candes, les prêtres accompagnant son corps dans la barque qui remonte la Loire. L’iconographie la plus courante est la scène du manteau partagé à Amiens. Nos images ont mille fois chanté ce geste qui demeure le geste de saint Martin.

Association des Bannières 2000 Tome 1

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:46

L’apôtre de la Gaule est encore très populaire en France où 485 bourgs et villages, de même que 3667 paroisses portent son nom. Son tombeau à Tours fut un centre de pèlerinages. Clovis fit un pèlerinage au tombeau de saint Martin avant son baptême. Saint Clotilde passa ses dernières années à l’ombre de Saint-Martin et la ville semblait être la métropole religieuse de la Gaule. Le plus important moine et abbé bénédictin de l’abbaye fut le fameux Alcuin (U804), dont l’influence fut capitale près de Charlemagne ; il fit de Tours un centre intellectuel réputé. Peu après, les moines se transformèrent en chanoines : leur chapitre avait un doyen à sa tête pour mener les affaires religieuses et il devint au cours des siècles le véritable chef de cette collégiale qui jouissait de l’exemption, ne relevant ainsi que du pape. Un abbé laïc était chargé de l’administration des biens et de la défense de Saint-Martin. Un fils de Charles II le Chauve, Robert le Fort, Hugues l’Abbé (un Welf), les rois Eudes et Robert Ier, Hugues le Grand et son fils Hugues Capet, puis tous les rois de France jusqu’à Louis XVI furent abbés. Centre important de pèlerinages, Saint Martin reçut la visite de 5 papes et de personnages importants, les plus grands féodaux de la France, des princes de sang, etc., étant chanoines d’honneur. Louis XIV fut le dernier à être reçu premier chanoine d’honneur (17 juillet 1650) et il revint prêter serment d’abbé (12 mars 1662), dernière cérémonie de ce genre. La collégiale Saint-Martin perdit son exemption en 1709 et dépendit dès lors de l’archevêque de Tours ; elle devint paroisse en 1790 et le chapitre fut dissous en 1791, l’église même étant détruite et des rues tracées à travers les ruines. Le tombeau de saint Martin fut retrouvé en 1860 ; on déposé dans une chapelle provisoire les reliques sauvées et une basilique fut par la suite édifiée, après bien des empêchements dus à une municipalité hostile. La principale fête de saint Martin à Tours (mort le 9 à Candes) est le 11 novembre, date de l’arrivée de son corps en cette ville. La chape (« cappa, capella ») de saint Martin fut la plus précieuse relique de la monarchie franque aux VIIe-IXe siècles. C’était probablement une moitié de manteau ou de chlamyde militaire en laine blanche, dont le saint avait donné l’autre moitié à un pauvre qui se révéla être le Christ (Amiens ? hiver 338-339 ?). Sur la châsse qui la renfermait, se prêtaient des serments solennels, et le reliquaire fut emporté à la guerre pour attirer la protection de cet ancien soldat romain sur les armées franques. Pépin d’Héristal et Grimoald son fils, mirent la main sur le trésor royal peu avant 700 et la chape passa ainsi sous la garde des maires du palais. Le reliquaire était normalement déposé dans un oratoire dit « chapelle », gardé par des « chapelains » qui eurent une grande importance palatine : l’archichapelain des Carolingiens sera comme un ministre des affaires ecclésiastiques, souvent lié de près à la chancellerie. On ne peut que rappeler le rôle de saint Fulrad (U784), abbé de Saint-Denis et archichapelain, qui eut tant d’importance auprès de Pépin le Bref. La chape de saint Martin est ainsi à l’origine des mots et d’institutions parvenus jusqu’à nous. On doit encore évoquer le fait qu’Henri IV ne pouvant se faire sacrer à Reims, le fut à Chartres avec du baume de la sainte ampoule de Marmoutier, le « grand monastère » bénédictin près de Tours, fondé par saint Martin et dont il portait le nom ; cette ampoule, qui disparut à la fin du XVIIIe siècle, était liée au souvenir de ce grand vainqueur du paganisme que fut l’évêque de Tours.

St martin est le patron des hôteliers, des cavaliers, des tailleurs, des chapeliers, des faïenciers et des papetiers. La chape de saint Martin servait d’étendard aux rois francs. Il était jadis invoqué par les femmes soumises aux brutalités des maris ivrognes ; c’est pourquoi il est devenu le principal intercesseur pour les problèmes d’alcoolisme.

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:45

 

L’iconographie de saint Martin est à l’image de son culte : prolifique. Le saint est figuré tantôt en soldat romain, tantôt en évêque. Dans la scène de la Charité – peut-être la plus représentée de toute l’hagiographie médiévale (Van Dyck, XVIIe siècle, Windsor Castle) – il est vêtu en soldat, doté d’un ample manteau et généralement monté sur un grand cheval (en Allemagne, toutefois, il est à pied) ; le mendiant presque nu qui se tient à la porte de la ville d’Amiens est parfois assimilé au Christ et donc nimbé. Dans les scènes de son épiscopat, ainsi que dans celles – nombreuses – où il déjoue les embûches du Diable, Martin est en prélat, avec mitre et crosse. Dans la scène de la « seconde Charité » (dite aussi « messe de saint Martin »), il célèbre l’office vêtu d’une pauvre tunique parce qu’il vient de donner sa tenue de pasteur à un pauvre, rencontré en chemin ; deux anges, précédés par un globe de feu, descendent du ciel pour le vêtir plus dignement.

            Parmi ses miracles, le plus souvent représenté est celui du pin abattu : luttant contre le culte païen des arbres, Martin demande à des paysans d’abattre un pin par trop vénéré ; ceux-ci acceptent à condition que le saint s’y laisse attacher du côté où il devait tomber. Martin s’exécute, mais, d’un signe de croix, il réussi au dernier moment à détourner la chute de l’arbre de l’autre côté.

            Martin est aussi représenté protégeant les animaux, notamment les ânes et les chevaux. La Légende dorée raconte qu’ayant entrepris un voyage à Rome, Martin voit son âne dévoré par un ours pendant la traversée des Alpes ; furieux, le saint fait de l’ours une bête de somme et lui ordonne de porter ses bagages jusqu’à Rome.

Attributs : Manteau. Habit de soldat romain. Ours. Ane. Cheval. Oie.

Chape : une chape est un vêtement liturgique qui ressemble à une grande cape.

Martin de Tours (v. 315 - 397) : La chape de saint Martin était emportée dit-on par les rois mérovingiens et carolingiens dans les combats. C’est à ce moment que le gardien de la chape fut appelé le « chapelain » et l’endroit où fut gardé la chape la « chapelle ».

Oie : Martin de Tours (v. 315 - 397) : Une tradition fit que les paysans devaient payer leur redevance en volailles à la Saint-Martin. Aussi, la coutume voulait qu’une oie soit mangée ce jour qui célébrait la venue de l’hiver.

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:44

O vous st Martin, qui fûtes si charitable avec le pauvre, venez au secours de notre pauvre France ! Vous dont le tombeau est glorieux, auprès duquel Clovis s’est définitivement converti et où sont venus se recueillir tant de nos Rois, intercédez encore pour la conversion des français afin que, la Fille aînée de l’Eglise, puisse accomplir sa mission rédemptrice sur le monde.  Nous vous en supplions. Ainsi soit-il.

Oraison de saint Martin, l’un des saints protecteurs de la France

Seigneur Dieu, qui voyez notre impuissance à tenir par nos propres forces, accordez-nous, par l'inter­cession de saint Martin, votre bienheureux évêque, d'être protégés contre toutes les difficultés.

Dernière prière de saint Martin, évêque de Tours,† 397

"Ils sont durs, Seigneur, les combats qu'il faut livrer dans son corps pour ton service : et j'ai assez de luttes que j'ai soutenues jusqu'ici. Mais si tu m'ordonnes de peiner encore pour monter la garde devant ton camp, je ne refuse pas, je n'alléguerai pas pour excuse l'épuisement de l'âge. Je me dévouerai à la tâche que tu m'imposeras : sous les étendards, aussi longtemps que tu l'ordonneras toi-même, je servirai.  Sans doute un vieillard souhaiterait un congé après une vie de labeur, mais l'âme est capable de vaincre les années et saura ne pas céder à la vieillesse."

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:41

SAINT MARTIN

1600 ANS DE VENERATION

Saint Martin de Tours est vénéré depuis 16 siècles dans nos régions.

Fêté le 11 novembre, date de sa mise au tombeau, c'était autrefois un jour férié.

Près de 4.000 églises lui sont dédiées en France et pas loin de 450 en Belgique dont plus de 250 rien qu'en Wallonie, sans compter les multiples chapelles.

Pourquoi ce saint a-t-il pris une telle importance pendant le quatrième siècle de notre ère ?

Revoyons ensemble son histoire.

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:40

LA VIE DE SAINT MARTIN 

Saint Martinest né en 316 à Sabaria,

aujourd'hui Szombathely en Pannonie (Hongrie),

qui sait peut-être au hasard d'une garnison de son père, tribun militaire.

Il fut élevé à Pavie et s'enrôla dans l'armée par obligation.

L'imagerie populaire l'a immortalisé dans le geste de pitié et d'amour qu'il accomplit lors d'un hiver aux portes d'Amiens vers l'an 338 et que nous décrit Sulpice Sévère, son contemporain:

        "C'est ainsi qu'un jour où il n'avait sur lui que ses armes et un simple manteau de soldat, au milieu d'un hiver qui sévissait plus rigoureusement que de coutume, à tel point que bien des gens succombaient à la violence du gel, il rencontre à la porte d'Amiens un pauvre nu: ce misérable avait beau supplier les passants d'avoir pitié de sa misère, ils passaient tous leur chemin. L'homme rempli de Dieu comprit donc que ce pauvre lui était réservé, puisque les autres ne lui accordaient aucune pitié. Mais que faire ? Il n'avait rien que la chlamyde dont il était habillé: il avait en effet déjà sacrifié tout le reste pour une bonne oeuvre semblable.

Ainsi, saisissant l'arme qu'il portait à la ceinture, il partage sa chlamyde en deux, en donne un morceau au pauvre et se rhabille avec le reste.

Sur ces entrefaites, quelques-uns des assistants se mirent à rire, car on lui trouvait piètre allure avec son habit mutilé.

Mais beaucoup, qui raisonnaient plus sainement, regrettèrent très profondément de n'avoir rien fait de tel, alors que justement, plus riches que lui, ils auraient pu habiller le pauvre sans se réduire eux-mêmes à la nudité.

        Donc, la nuit suivante, quand il se fut abandonné au sommeil, il vit le Christ vêtu de la moitié de la chlamyde dont il avait couvert le pauvre. Il est invité à considérer très attentivement le Seigneur, et à reconnaître le vêtement qu'il avait donné.

Puis il entend Jésus dire d'une voix éclatante à la foule des anges qui se tiennent autour d'eux: "Martin, qui n'est encore que catéchumène, m'a couvert de ce vêtement".

        En vérité, le Seigneur se souvenait de ses paroles, lui qui avait proclamé jadis: "Chaque fois que vous avez fait quelque chose pour l'un des ces tout petits, c'est pour moi que vous l'avez fait", quand il déclara avoir été vêtu en la personne de ce pauvre.

Et pour confirmer son témoignage en faveur d'une si bonne oeuvre, il daigna se faire voir dans le même habit que le pauvre avait reçu. Cette vision n'exalta pas un orgueil tout humain chez notre bienheureux, mais il reconnut dans son oeuvre la bonté de Dieu, et comme il avait dix-huit ans, il s'empressa de se faire baptiser.

Pourtant il ne renonça pas immédiatement à la carrière des armes, s'étant finalement laissé convaincre par les prières de son tribun, à qui l'attachaient des liens de camaraderie et d'amitié: c'est qu'en effet, à l'expiration de son tribunat, celui-ci se promettait de renoncer au monde.

Tenu en suspens par cette attente pendant deux années environ, après avoir reçu le baptême, Martin continua de servir dans l'armée mais de manière purement nominale".

Baptisé en 339 à Amiens, il quitte l'armée en 354, puis vint à Poitiers où il fut ordonné prêtre en 360. Disciple de Saint Hilaire, évêque de Poitiers, il lutte contre l'arianisme.

Il voyage, retourne en Hongrie puis s'installe à Milan dans la vie érémitique.

Il fondera avec Hilaire, le monastère de Ligugé près de Poitiers en 361 et devint évêque de Tours en 371, mais resta moine tant qu'il le put. Evêque missionnaire, il fut un ardent propagateur de la Foi, faisant triompher le christianisme dans l'ouest de la Gaule et organisant les paroisses rurales et des monastères (Marmoutier)

Son prestige est immense. Ses miracles sont célèbres; guérison d'un lépreux, résurrection d'un enfant... 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:39

 

 

Il y eut aussi ce qu'on appela

la seconde charité de St Martin:

Un jour de fête, allant à l'église célébrer l'office, il vit un pauvre nu et ordonna à son archidiacre qu'on le vêtit. Tardant à le faire, il l'emmena lui-même et lui donna sa propre tunique.

Nu à son tour, il força son archidiacre à lui apporter un autre habit. Mais ce dernier en colère ne lui apporta qu'une guenille que Martin prit pour célébrer la Messe. Pendant le Saint Sacrifice, un globe de feu apparut sur sa tête, comme sur celle des apôtres, et levant les mains vers le ciel, ses bras nus furent soudains couverts de bracelets d'or et de pierreries apportés par des anges.

Une autre fois, pour convaincre des païens d'abattre un pin sacré, Martin consentit à se laisser attacher du côté où il tomberait, mais au signe de la croix, l'arbre abattu tomba du côté opposé...

Il fut un ascète et un apôtre, par dessus tout un homme de prière et de charité, apôtre des populations rurales.

 Lors de ses voyages à Trèves, il maintiendra des contacts avec l'empereur.

Il fut aussi en proie à de nombreuses attaques, même de proches comme Brice, son successeur à l'épiscopat.

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:37

LA MORT DE SAINT MARTIN 

   Le début d'un culte 

Il s'éteindra à l'âge , vénérable pour l'époque, de 81 ans en 397, à Candes d'où ses ouailles ramenèrent sa dépouille vers le cimetière gallo-romain à l'ouest de la cité de Tours où il fut mis en terre le 11 novembre

Il devint très vite le premier saint non martyr vénéré en occident.

Son corps deviendra l'objet d'un culte d'une extraordinaire dévotion.

Ce culte éclôt sous Perpeetus, évêque de Tours (461-491), qui fit construire un grand sanctuaire.

A une première chapelle succédera une première basilique que visiteront les rois mérovingiens.

C'est sous le signe de Saint Martin et Saint Hilaire que Clovis plaça sa victoire de 507.

Il devint alors le patron des Francs (à Visé il l'est toujours)

Son tombeau devint le centre de pèlerinage le plus important de l'époque mérovingienne.

Les Carolingiens vont poursuivre cette dévotion et il apparaît dans les litanies qui accompagnent les hauts faits d'histoire sous Pépin le Bref.

Les Rois de France Capétiens se déclareront "abbés laïcs de St Martin de Tours",

c'est à dire protecteurs officiels du sanctuaire.

Sa chape est attestée dès 678 dans le trésor royal de France et portée comme talisman dans les batailles

ndla: Chape; cape, d'où provient le mot chapelle, sa couleur donnera selon cerrains auteurs le bleu au drapeau de la France

Un capitulaire de Charlemagne spécifie en 810-813 que St Martin fait partie des fêtes d'obligation et les pèlerinages à son tombeau se succédèrent.

Il est toujours mentionné à Liège en 1595 dans les pèlerinages expiatoires pour 10 florins or.

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:33

LA DESOLATION DU TOMBEAU ET SON RETOUR AUX FIDÈLES

Son tombeau sera troublé à son tour.

Du Xe au XIVe siècle, après les invasions normandes, il faudra rénover et agrandir la basilique, mais la splendeur du site s'effacera vite.

 François 1er en ôtera la grille d'argent pour financer son expédition vers Pavie (1525).

Mais c'est particulièrement lors des guerres de religion qu'une grande part fut anéantie.

En 1562, la tourmente s'abattra pendant cent jours sur la basilique, et tout le trésor accumulé au cours des âges sera anéanti; on jettera dans un brasier jusqu'au reliques des Saints ensevelis autour de Saint Martin, et lui-même ne trouva pas grâce...

Cependant, un prêtre responsable du tombeau, fut assez habile pour soustraire, avant qu'ils ne fussent jetés au feu, un fragment d'un bras et des fractions importantes du chef du Saint Evêque.

Hélas, les malheurs du saint lieu n'étaient pas encore terminés.

Lors de la Révolution française, la basilique est à nouveau pillée et transformée en écurie pour les chevaux de l'armée. De nombreux éléments de la toiture et de l'armature en fer conçue par Vauban pour soutenir les voûtes sont affaiblies par les âges et en 1797, une partie de celles-ci s'effondre.

 Des fidèles demandent alors sa réfection, mais un préfet anti-religieux décrète la démolition pure et simple du monument qui subira ainsi le même sort que la cathédrale Saint Lambert de Liège. Une voie publique est tracée dans l'axe de la nef, et seules deux tours rappellent encore aujourd'hui les cinq clochers qui dominaient la cité.

Heureusement, le nouveau tracé de cette voie va sauvegarder, sous les décombres et dans le fondations des nouvelles maisons, ce qui demeure des pierres sacrées où tant de personnages illustres sont venu se recueillir. Les restes de l'ancien soldat d'Amiens ont toutefois encore put être sauvés de la tourmente révolutionnaire.

 Le lieu du pèlerinage semblait être à jamais anéanti lorsque s'installe à Tours Léon Papin Dupont, un ancien magistrat qui à l'aide de volontaires entreprend des recherches et retrouve le 14 décembre 1860 les restes indéniables de l'ancien tombeau de Saint Martin.

La popularité du saint est toujours vivante et certains voudraient reconstruire une basilique semblable à l'ancienne, mais la ville refuse de rendre le terrain de la rue créée après la Révolution.

Aussi, un projet plus modeste sera réalisé, axé du nord au sud, et comprenant en son chevet le tombeau relevé à son emplacement exact.

Les travaux commencèrent en 1885 pour s'achever en 1902.

Lors d'une journée ensoleillée, le choeur de l'édifice est éclatant de lumière grâce au ouvertures pratiquées dans le dôme.

Un haut ciborium au fond du sanctuaire abrite un reliquaire qui contient quelques fragment du Saint Patron des Arquebusiers.

L'édifice rappelle aussi les premiers constructeurs: Saint Perpete et Saint Brice ainsi que les nombreux pèlerins célèbres: Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Charles IV le Bel, SaintJeannne d'Arc et d'illustres chanoines de l'ancienne collégiale: le Bienheureux Hervé et Saint Odon.

Dans la crypte, un mausolée a été dressé à l'emplacement du caveau retrouvé en 1860. A travers ses grilles, on peut apercevoir un petit reliquaire. Nous sommes à l'endroit exact où s'agenouillèrent d'illustres visiteurs et de nombreux saints comme Sainte Clotilde, Sainte Geneviève, Saint Eloi, Saint Louis, Sainte Jeanne d'Arc et Saint Vincent-de-Paul pour ne citer que les plus célèbres.

Cette crypte incite au recueillement et est loin d'être un endroit triste et sinistre.

Une certaine chaleur se dégage des pierres blanches et les murs sont couverts d'ex_voto gravés à même la pierre et souvent accompagnés des blasons des donateurs dont les émaux ajoutent une note vivement colorée.

 Tous sont des remerciements envers celui qui a apporté aide et protection dans les moments difficiles et l'on en retiendra deux particuliers: "Ange Joseph Roncalli, humble client de Saint Martin de Tours" qui n'était autre que le Pape Jean XXIII qui vint à plusieurs reprises prier sur le site et celui d'un militaire célèbre qui effectua le pèlerinage en remerciement de la victoire:

"A Saint Martin, 11 novembre 1918, Foch Maréchal de France"

Les Chrétiens y vont pour vénérer un saint. D'autres y vont pour rendre hommage à la valeur d'un homme à la vie exemplaire toute faite de charité envers les autres et qui deviendra l'emblème du Secours d'Hiver.

On retrouve ainsi selon sa pensée personnelle, la foi en Dieu, la foi en l'Homme et la foi en un Idéal.

SAINT MARTIN AUJOURD'HUI 

Fêté le 11 novembre, diverses manifestations sont organisées dans différentes communes, à différents titres puisqu'il est vénéré en tant que patron des fantassins et piétons, protecteur des chevaux, patron des drapiers, des couturiers, des tailleurs, des gantiers et des tisserands, sans oublier les arquebusiers à Visé, et les vignerons puisque selon la tradition, il fut l'importateur de la vigne dans le val de Loire.

Lors de sa fête, divers feux sont allumés dans certaines localités où se déroulent des cortèges avec flambeaux et lampions: à La Calamine, Malmédy, Visé, Eupen, Xhoffrai.

En Rhénanie et dans certaines régions de Flandre, la Saint Martin est restée la fête desenfants, attendue avec autant d'impatience que la St Nicolas.

Sa fête était autrefois chômée et rivalisait avec celle de la Saint Jean.

Saint Martin devint tout naturellement le Patron des Arquebusiers de Visé en 1579 lors de leur fondation. 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 18:29

Les Francs Arquebusiers le vénèrent toujours aujourd'hui.

En 1960, le 3 juillet, ils inauguraient dans la joie et la fierté, une nouvelle statue qui est toujours portée dans les cortèges d'aujourd'hui par une escorte d'officiers en tenue de Grenadiers belges.

Celle-ci est l'oeuvre d'artistes liégeois: le sculpteur Vandesandt et le peintre Poisinger, tous deux professeurs à l'Académie des Beaux-arts de Liège. Ils avaient suivi les conseils d'Alfred Jaminet, un historien local qui s'était penché sur l'exactitude de la tenue du saint, revêtu de l'uniforme romain.

Les Francs ont fêté dignement Saint Martin

le 9 novembre 1997.

Une "charité de St Martin" en bronze

y fut inaugurée à cette occasion..

Il s'agit d'une pièce en bronze de plus de trente kilos

Elle est l'oeuvre de Marc Poelmans,

conservateur du musée des Francs de l’époque qui s'est improvisé sculpteur pour cette occasion et qui s'est également chargé de sa finition après qu'elle eut été coulée, selon les procédés d'autrefois, à la fonderie Charlier de Herstal.

Puis en 1999, ils offrirent un bas-relief en pierre à la Collégiale saint Martin de Visé, il est fixé au dessus du porche d’entrée.

Réaffirmant d'une manière tangible l'espoir dans l'avenir et le respect du passé, ces sculptures rappelleront aux générations futures l'attachement des Francs Arquebusiers Visétois envers leur saint patron et leurs coutumes ancestrales, et leur volonté de faire remonter leur gilde aux sources historiques du passé.

Le 11 novembre 2005, les Francs Arquebusiers marquaient leur attachement à leur saint patron à l'endroit même où il repose

Invités à Tours dans le cadre des féstivités liées à l'inauguration du Centre Culturel Européen Saint Martin,

les Francs firent une halte au tombeau de St Martin et y inaugurèrent un ex-voto

rappelant leur passage

Page spéciale sur cet événement après 426 ans d'existence:

Tours le 11-11-2005

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