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Texte libre

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" Marthe, pensez-vous que la France ait encore un avenir spirituel ?"
Elle a poussé une sorte de cri et a dit : "Ah, ça j'y crois beaucoup !" Elle l'a dit avec une force dans la voix, comme une jaillissement de son coeur....  
PERE BERNARD PEYROUS   

L’arc-en-ciel de la vocation chrétienne est devenu presque infini ; l’éventail des réalisations de la sainteté le sera tout autant.

Mgr Jean-louis Bruguès, o.p. 

 

Benoit-XVI.jpg 

"La chose la plus horrible dans notre monde aujourd'hui, c'est la communion
dans la main"
(Mère Teresa, 23 mars 1989, dans The Wanderer, Pakistan).

Texte libre

imTOU.jpg 

Joli chemin n’allonge pas 

 Prière ne retarde pas, 

Et aumône n’appauvrit pas.   

 

Sous le pommier,

Proverbes de la Terre,

par Henri Pourrat,

éd Dominique Martin Maurin 

 

 ___________________________ 

J'ai rêvé que la vie est joie.
Je me suis réveillé et j'ai vu

que la vie est devoir.
J'ai accompli mon devoir et

j'ai réalisé que le devoir est Joie.  

Tagore 

JMJ SYDNEY 2008
envoyé par Le_Bon_Larron

 ____________________________

 La science prétend aujourd’hui que l’univers est vide et muet Je ne crois pas que l’univers soit muet, je crois plutôt que la science est dure d’oreille…

L’œil qui scrute, qui analyse,
qui dissèque, doit être réconcilié avec l’œil qui vénère et qui contemple…


Il nous faut apprendre maintenant
à vivre en pratiquant à la fois la science et la poésie ;
Il nous faut apprendre à garder 
les deux yeux ouverts en même temps

Hubert Reeves (Il y eut un matin ) 

 


Saint(e)s envoyé par Le_Bon_Larron 
  

Cantique des trois enfants dans la fournaise (Daniel 3, 51 sq, extraits)

Toutes choses germant sur la terre, bénissez le Seigneur !
Sources et fontaines, bénissez le Seigneur !
Vous tous, oiseaux du ciel, bénissez le Seigneur !
Vous tous, bêtes et bestiaux, bénissez le Seigneur !
Vous, enfants des hommes, bénissez le Seigneur !
Vous, saints et humbles de cœur, bénissez le Seigneur !
A Lui haute gloire, louange éternelle!


"Je vous donnerai, dit Jérémie, des pasteurs selon mon coeur." (3,15)

Archives

16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 14:15

 

Ce petit chapelet est composé de 15 grains, 3 gros et 12 petits. Sur les 3 gros grains, on récite 3 Notre Père, et sur les 12 petits, 12 Je vous salue Marie. Les 3 Notre Père sont destinés à honorer la Sainte Famille : Jésus, Marie et Joseph, que saint Bernard appelle la trinité de la terre ; les 12 Je vous salue Marie, à honorer les 12 années de la Sainte Enfance de Jésus. Utilisé sous forme de neuvaine qu'on peut renouveler trois fois consécutives, cette prière parvient à détruire les maléfices opérés pour séduire les femmes. Prier aussi saint Joseph.

 

Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

En baisant la médaille, l'on dit:

Adorable Trinité, nous vous offrons toutes les adorations du Cœur du Saint Enfant Jésus.

 

Avant chacun des trois Notre Père :

V. Le Verbe s'est fait chair,

R.   Et Il a habité parmi nous.

 

Avant chacun des douze Je vous salue Marie :

V. Un Enfant nous est né,

R. Plein de grâce et de vérité.

 

On peut aussi, avant chaque Ave Maria, énoncer les mystères de la Sainte Enfance :

1.   l'Incarnation,                                                   7. la Présentation,

2.             la Visitation,                                                    8. la Fuite en Egypte,

3.      la Naissance,                                                   9. le Séjour en Egypte,

4.      l'Adoration des bergers,                                   10. le Retour d'Egypte,

5.      la Circoncision,                                                11. la Vie de Jésus à Nazareth,

6.      l'Adoration des Mages,                                    12. Jésus au milieu des Docteurs.

 

PRIONS

 

Divin Enfant, Beauté incomparable. Bonté infime, toujours adorable parce que Vous êtes mon Sauveur, je Vous adore et je Vous aime, je Vous consacre toutes les lumières de mon esprit et toutes les tendresses de mon cœur, et je Vous rends grâces de toute mon âme de Vous être fait petit Enfant par amour pour nous.

Je Vous adore dans tous les Mystères de votre divine enfance : je Vous prie de m'en donner l'esprit et de m’accorder la grâce de Vous honorer dignement, par l'imitation des vertus que Vous y avez pratiquées, afin que, m'étant uni à vos saintes dispositions sur la terre, je mérite de Vous voir et de Vous posséder éternellement dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez avec le Père dans l'unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Amen.

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 14:01

Mystères Glorieux

 

1. La Résurrection

Au jour marqué, malgré les précautions prises par les juifs, Jésus sort vivant et victorieux du tombeau. La joie succède à la tristesse, le triomphe au combat.

Demandons à la Vierge Marie d'augmenter en nous la Foi afin que notre vie présente soit une préparation généreuse et fidèle pour notre vie future.

Si la mort introduit dans la vérité, c'est la résurrection qui affirme cette vérité et qu'il s'agisse du corps, de l'esprit, du cœur, des personnes, des événements, elle prononce le dernier mot de Dieu et fait triompher son éternelle Vérité.

C'est donc à une vie toujours plus haute que celle d'ici-bas, que nous devons tendre. Nous avons pour cela à transposer toute notre activité morale sur un plan supérieur.

Avec Notre-Seigneur, avec l'aide de la Très Sainte Vierge, nous pouvons sortir de nos mi­sères, triompher du démon et forts de la force divine, marcher dans la voie de l'effort constant.

Fortifions notre courage dans les peines de cette vie par la pensée que ces afflictions qui nous semblent pesantes, malgré tout courtes et légères, nous vaudront, par la patience, un poids immense de gloire et de bonheur sans fin.

0 Marie, aidez-nous à mettre plus de divin dans notre vie, à ne prendre dans les créatures que ce qui est nécessaire à notre existence et à notre avancement spirituel, à chérir les Volontés Divines, à simplifier nos désirs, pour que Dieu soit réellement le premier servi dans chacune de nos âmes. Mars 1944

 

2. L’Ascension

Quand arrive le jour où Jésus doit remonter vers son Père, Il prend avec Marie et ses disciples un dernier repas eucharistique comme pour leur montrer que l'Eucharistie est le point de départ de toute ascension spirituelle.

Si nous voulons, nous aussi, gravir les sommets, il faut mettre dans notre vie beaucoup de Foi et d'Amour.

Jésus qui, depuis la résurrection, est resté 40 jours à les instruire, reproche une dernière fois à ses Apôtres leur peu de Foi.

Puis le Seigneur entraîne ses disciples au Mont des Oliviers. Est-ce pour nous rappeler que l'olivier est l'emblème de l'Espérance et que le fruit de l'olivier symbolise la douceur et la miséricorde ?

Un recueillement profond absorbe les disciples silencieux. Jésus ne peut instruire les âmes que dans le silence et le recueillement.

Il parle à ses apôtres, il leur montre une dernière fois leur mission, puis II s'élève radieux aux yeux de ses disciples qui ont le cœur partagé entre le bonheur de jouir de sa Gloire et la tristesse de la séparation. Plus nous purifierons nos sens, plus nous nous détacherons de tout ce qui est humain, plus aussi nous serons aptes à nous élever à la suite de Jésus, à suivre la lumière.

Jésus entre au Ciel à travers une nuée. Saisissons cette dernière leçon. Pour entrer au Ciel, nous aurons nous aussi à traverser une nuée, nous n'arriverons à l'union divine qu'en acceptant de passer par certaines obscurités, à travers des humiliations et des souffrances. Seigneur Jésus, je Vous en prie, détachez-moi de tout ce qui est terrestre pour que tous mes désirs soient pour Vous.

Vierge Sainte qui avez si bien compris votre Divin Fils, faites-moi aussi comprendre son enseignement et obtenez-moi la Foi, l'Espérance et l'Amour qui m'ouvriront un jour le Paradis. Sans date (Mai 1944 ?)

 

3. La Descente du Saint-Esprit sur les Apôtres

Séparés du monde, retirés dans une habitation pour eux pleine de souvenirs, au Cénacle, les Apôtres dans la douce société de la Vierge Marie, persévèrent dans la prière.

C'est par la prière que, nous aussi, préparons la descente du Saint-Esprit en nos âmes. Dieu pour cela exige le silence, ce silence qui doit nous suivre en toutes nos actions et qui est l'indice d'une âme attentive et recueillie.

Le Saint-Esprit descend du Ciel dans un vent violent qui est comme un souffle qui soulève. Or le propre de l'amour est de mouvoir, de pousser la volonté de celui qui aime vers l'objet aimé.

Merveilleuse réalité, si nous le voulons. Laissons-nous sous le regard maternel et avec l'aide puissante de la Sainte Vierge, envahir par l'esprit d'Amour. Le bonheur, ici-bas, est dans ce laisser-faire.

Reconnaissons humblement nos misères, nos langueurs, mais croyons à la vertu de l'Esprit-Saint et à la transformation qu'il peut opérer dans toute âme pure qui se travaille et veut aimer. Croire à l'amour impose de répondre à l'amour. Ainsi que les Apôtres, mettons-nous dans la prière de Marie, afin que cette œuvre transfor­mante s'accomplisse dans toute âme ouverte à la Foi, à l'humilité, à la confiance.

Donnez-nous, O Vierge notre Mère, le goût et l'attrait de la lumière.

Maintenez nos âmes dans une atmosphère lumineuse : droiture des intentions, netteté de conscience, loyauté des sentiments, sincérité de la volonté, afin que tout soit vérité en nos âmes et que nous bénéficions de l'influence de l'Esprit-Saint. Juin 1944

 

4. L'Assomption

L'Assomption de la Sainte Vierge proclame et célèbre le triomphe définitif et complet de celle qui annonce, dans son Magnificat, que toutes les générations la déclareront à jamais bienheureuse.

C'est la fête de la grande Souveraine de l'Univers, fête pleine de douceur, de lumière, car nous ne pouvons séparer la mort de Marie de son triomphe, ni son triomphe de sa mort. Telle vie, telle mort. Où l'arbre penche, il tombe...

Si puissamment l'âme de la Mère était rivée à celle de son Fils, qu'elles ne pouvaient rester séparer longtemps.

Que la Vierge Marie nous aide à transformer, purifier notre vie.

Ce Mystère nous invite à nous détacher du créé pour tendre au divin, à élever nos pensées, notre esprit, notre cœur vers le Ciel.

Car notre vie ne sera sainte et parfaite qu'au même degré où elle sera conforme à celle de Jésus, et cela par l'union, la vie intérieur, le surnaturel que nous mettrons dans toutes nos actions, même les moindres.

La vie de notre Mère fut remplie d'actions ordinaires faites saintement.

Pensons aussi que le Royaume de France fut consacré à Marie par le choix qu'en fit le Roy et le peuple comme patronne, sous le titre de son Assomption dans le Ciel.

Prions-la humblement d'oublier et de pardonner les erreurs et les fautes de notre pays et de se montrer une Mère pleine de Miséricorde.

Belle est notre prière, puissante est notre Reine. Ô Vierge Triomphante, ayez pitié de nous, bénissez-nous. Août 1944

 

5. Le Couronnement de la Sainte Vierge

Comment se figurer le couronnement de Marie, Souveraine de l'Univers, le triomphe de cette Reine unique au monde, la joie des Anges, des Saints, à la vue de cette créature si parfaite, chef-d'œuvre de Dieu et surtout la joie de la Trinité : du Père qui couronne Marie comme sa Fille, joie de Jésus qui couronne sa Mère, joie du Saint-Esprit qui couronne son Epouse.

Oh, ranimons notre confiance, notre Espé­rance, ne cessons pas de la prier, de l'invoquer et qu'elle soit plus que jamais notre Reine dans nos cœurs.

Ce que Dieu couronne en Marie, c'est son humilité si profonde, son inaltérable patience, son immense charité, son angélique pureté... et toutes les vertus qu'elle a pratiquées à la perfection.

Elle est pour l'éternité, Reine du Ciel, en possession d'une gloire incomparable et d'un pouvoir sans borne. Trésorière de toutes les grâces, elle en dispose à son gré pour ses enfants. Pas une grâce qui ne passe entre ses mains.

Ô Mère, douce Vierge Marie, nous ne sommes que de pauvres enfants mais bien vôtres. Acceptez qu'après la Trinité Sainte, après les Anges et les Saints, nous vous couronnions nous aussi. Couronne tressée de nos Ave, couronne embaumée du Rosaire qui vous est si cher.

Soyez notre Reine, 0 Marie, rendez-nous moins indignes d'être vos enfants, usez de votre crédit pour nous obtenir la pratique des vertus religieuses, des vertus propres à notre vocation et par dessus tout, la charité, sans laquelle nous ne pouvons prétendre aimer Dieu et être vos enfants.

Ô Marie, Reine de France, Reine de l'Uni­vers, ayez pitié de nous, priez pour nous. Septembre 1944

 

« Il me serait impossible de me donner à un autre qu'à Dieu, et cela n'est pas parce que je ne sais pas ce que c'est qu'aimer ; j'ai aimé et j'aime encore, mais cette affection, quoique profonde, est si pâle à côté de celle que je ressens pour Lui. »

 « Tu es seul à pouvoir apaiser ma soif d'aimer et mes yeux T'ont contemplé, ô mon Jésus. Et lorsqu'on me demande de parler de toi, que puis-je dire, que Tu es l'infinie Beauté, l'infinie Tendresse, l'infinie Perfection. Ô Jésus, Tu es ma consolation, ma joie, ma force, ma vie, mon tout. Ô mon Jésus, Tu sais que je T'aime ! »

 « Je veux que les joies me viennent de Lui... Je désire trouver ma joie dans Sa volonté... Je n'ignore pas que faire Sa volonté, c'est souffrir, c'est se renoncer constamment. »

« Il est doux de penser que parmi les êtres chers qui nous ont quittés, beaucoup jouissent de l'éternelle vision, qu'on peut les prier... Et ce soir, en visitant les tombes de la famille, des amis, des connaissances, je sentais un bonheur intense m'envahir. Oh ! si le monde pouvait comprendre ce qu'est vraiment la mort... Mourir, c'est sortir de son moi borné et se jeter dans l'infini de Dieu, c'est enfin ne plus l'offenser ! »

« La Très Sainte Vierge m'a dit qu'ici-bas je pourrai encore Le faire aimer davantage. »

 

Prière d'Intercession

Seigneur Jésus

Toi qui es un Dieu d'amour et de compassion, Toi qui t'es offert pour souffrir

En rémission de tous nos péchés

Prends pitié de..............

Regarde sa (faiblesse...) son....

Et viens par ton Esprit la purifier

La guérir et la renouveller.

Nous te le demandons par l'intercession de ta Très Sainte Mère,

Afin que tu sois toujours davantage glorifié, honoré, et aimé

dans son cceur.

Sois béni, Seigneur d'accomplir....

En cette âme qui devant Toi s'incline et t'implore..

Sois béni avec le Père et l'Esprit Saint maintenant et toujours. Amen !

 

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 13:58

Mystères Douloureux

 

1. L'Agonie de Notre-Seigneur au Jardin des Oliviers

Si la Très Sainte Vierge n'a pas été corporellement témoin de l'Agonie de Jésus, comment douter que spirituellement, elle n'ait partagé cette Agonie plus que personne.

Vierge Marie qui savez ma faiblesse et mon inconstance quand la souffrance ou l'épreuve me seront présentées, aidez-moi à prier, et si l'affliction  persiste,  que  la  grâce  vienne  en   adoucir l'amertume et que l'Ange de consolation me prête son secours.

Après la Cène, au seuil du Cénacle, Jésus s'éloigne. Il s'arrache des bras et du cœur maternel pour se livrer à la Justice de son Père. Et Marie perd son fils... Un glaive de douleur perce son cœur. Elle aussi se donne avec Lui à la justice divine... Mais plus que jamais l'âme de Marie est unie à celle de Jésus. C'est le cœur à coeur de l'unité dans le même don.

A ses apôtres qui l'accompagnent, Jésus dit : veillez et priez. » C'est la recommandation de Notre-Seigneur à ceux qui veulent triompher de la tentation.

C'est la prière qui donne la force de supporter l'épreuve et Jésus s'isole et prie.

Le dégoût des fautes dont Il s'est chargé, Lui, la Sainteté infinie, la crainte à la pensée des humiliations et des supplices que la malice des hommes Lui réserve, la tristesse à la vue de tant d'âmes qui rendront inutiles les grâces de salut et cette dernière considération surtout, Le font tomber dans une agonie mortelle, le sang jaillit de tout son Corps, Jésus se sent seul.

Les apôtres qui, il y a une heure à peine, ont communié pour la première fois, s'endorment près de leur maître agonisant. Mais Jésus accepte, Il veut la volonté de son Père.

0 Seigneur, faites-moi comprendre jusqu'à quel point vous m'avez aimée. Vous instituez l'Eucharistie pour rester avec moi et moi, si souvent je Vous délaisse, si fréquemment je préfère ma volonté à la vôtre.

Sans date

 

2. La flagellation de Notre-Seigneur

Pilate est pleinement convaincu de l'innocence de Jésus, mais il n'a pas le courage de son opinion et, par lâcheté, il fait flageller Jésus, celui dont il atteste l'innocence.

Vierge Marie qui avez si bien compris la valeur des souffrances de Jésus et qui en avez tant souffert, obtenez-nous la lumière et la force pour réaliser en nous le travail de l'oubli de nous-même, de générosité que Dieu nous demande.

Jésus est donc attaché à une colonne. Jésus est donc attaché à une colonne. Les bourreaux armés de fouets de nerfs de bœufs, de verges et de lanières de cuir, épuisent leurs forces frapper la chair délicate de Jésus. Le Corps sacré se déchire et n'est plus qu'une plaie, les coups ne portent que sur des blessures qui s’agrandissent, le sang coule à flot.

Vierge Marie, aidez-nous à obtenir ce triomphe du Sang précieux de Jésus.

O Jésus vous voulez expier par votre précieux sang toutes nos fautes, mais par votre flagellation spécialement nos sensualités, nos immodesties, nos lâchetés, l’excès de préoccupation que nous donne notre santé ou nos aises, notre dégoût de tout ce qui nous gêne ou nous coûte, la peur de l’effort, notre égoïsme.

Que le Sang précieux de Jésus renouvelle en nos âmes l’innocence, la pureté, la générosité, la charité.

Puisque Dieu seul a le pouvoir de renouveler ses créatures, qu'il daigne avoir pitié du monde en détresse et renouveler toutes les âmes de la terre, les attirer à Lui pour le connaître, le servir, l'aimer. Juillet 1944

 

3. Le Couronnement d'épines

Après avoir supporté le supplice de la flagellation, Jésus a voulu souffrir le couronnement d'épines. Il a voulu subir la moquerie et l'insulte. Pilate, présentant Jésus à la foule, dit : «  Voici l'homme », « ECCE HOMO », mots d'une ironie perfide et intraduisible. Voici le Roi dérisoire... qu'avez-vous à redouter de cet Etre dont le corps est réduit à cet état informe et affreux. Voilà l'homme.

Dans cette foule Vous aviez des amis : des aveugles, des sourds, des lépreux guéris, des témoins de la résurrection de Lazarre, ceux qui, quelques jours avant, avaient jeté des palmes sur votre passage.

Ô Seigneur, comme vous avez dû souffrir en cet instant, en regardant cette foule à laquelle vous avez tant fait de bien et qui, au lieu de reconnaissance et d'amour, Vous renie en rougissant de Vous.

Ils Vous regardent portant votre couronne d'épines. Ils s'étonnent Vous voyant si misérable, d'avoir pu croire en Vous : ils détournent la tête avec mépris. Ce jour est bien celui de la lâcheté humaine. Pilate disait juste : « Voilà l'homme. »

Oui, l'homme tel que le péché le fait avec sa laideur et sa difformité.

De cette humiliation divine doit procéder pour nous une grâce de sincérité, la réhabilitation du pécheur qui s'accuse humblement. Seigneur Jésus, je me prosterne à vos pieds, je contemple votre couronnement d'épine si riche en leçon d'humilité, de détachement, d'obéissance et d'amour.

Toutes les fois que je me suis soustraite à l'obéissance, chaque fois que j'ai laissé l'orgueil envahir mes jugements, mes pensées, chaque fois que j'ai préféré la créature au Créateur, n'ai-je pas ajouté une épine à votre couronne et fait couler une goutte de votre Sang ?

Vierge Marie, ma Mère, aidez-moi à me renoncer, à reprendre le joug de l'obéissance sincère et humble (la règle, mes vœux), ma couronne d'épines (de religieuse).

Seigneur qui aimez tant à pardonner, regardez-moi avec miséricorde. Je veux, avec votre grâce, vaincre mon indépendance, ma volonté rebelle et orgueilleuse, maîtriser mon imagination toujours prête à s'exagérer les contrariétés, les difficultés, les souffrances de la route. Juillet 1945

 

4. Le Portement de la Croix

Jésus a porté et aimé sa Croix par amour pour Nous. Elle devait lui attirer nos cœurs.

Depuis Jésus, des milliers d'âmes ont voué à la Croix un amour passionné. C'est que la Croix est inséparable de Jésus-Christ. On ne peut donc aimer Jésus sans aimer Sa Croix. Aimons-nous la Croix ? Notre Croix ? Tout est là cependant.

La Vraie Croix n'est pas celle du sentiment qui meut notre sensibilité.

Si, au sortir de l'Oraison, nous rejetons un acte d'obéissance pénible, un sacrifice que Dieu nous demande, une contradiction, un insuccès, un défaut constaté, une maladie, une impuissance quelconque, nous fuyons la Croix.

La Croix est une impuissance : nous devons y être cloués, non seulement par les mains et par les pieds, mais par notre volonté, notre cœur.

La Croix ne peut être un obstacle à notre perfection, elle peut et doit gêner, contrarier, faire souffrir.

Jésus a aimé sa Croix, mais Il est tombé trois fois sous son poids.

L'amour de la Croix n'ôte pas la répugnance instinctive qu'elle nous inspire.

Etre sensible à la souffrance n'est pas une lâcheté.

Dieu a voulu être aidé par Simon de Cyrène. Il a voulu la compassion de Véronique. Dieu a désiré s'appuyer sur ses créatures et par là nous apprendre à user du secours de nos semblables, accepter leurs soins dans nos maladies, leur aide dans nos besoins, leur compassion dans nos souffrances, avec beaucoup de simplicité.

La rencontre de sa Mère sur la route du Calvaire a été pour Jésus une immense consolation. Demandons à Marie de savoir porter notre Croix, de nous apprendre la douceur, la patience dans nos épreuves, souffrances et tentations.

Demandons à Marie d'avoir pitié de ceux dont la croix actuelle est si lourde. Qu'elle daigne (en cette fête du Rosaire) laisser tomber des roses pour consoler tant de détresses, tant de cœurs meurtris.

O Marie, Reine du Rosaire, ayez pitié de nous, priez pour nous. Octobre 1944

 

5. Le Crucifiement

Jésus est cloué sur la Croix, ses mains, ses pieds sont traversés de clous, son front est ensanglanté, ses yeux divins sont obscurcis par le sang et les larmes, son corps n'est plus qu'une plaie.

Il a payé notre rançon. Avec la Très Sainte Vierge, contemplons tout particulièrement la plaie de son Divin Cœur.

C'est au Calvaire que la dévotion au Sacré Cœur prend naissance. Afin que l'on vit bien que tous les Mystères de Sa Vie et spécialement celui de Sa Passion n'avaient eu d'autre principe que l'Amour, Jésus a voulu qu'après sa mort, son Divin Cœur fût ouvert et mis à nu par la lance.

La dévotion au Sacré Cœur n'est pas autre chose que la dévotion à l'amour immense de Jésus pour nous.

La Loi du sacrifice imposé par l'Amour, Jésus nous la rappelle sur le Calvaire. Il était cloué à la Croix lorsque son Cœur fût ouvert. Son Amour s'est manifesté par l'effusion du sang jusqu'à la dernière goutte.

L'Eglise n'honore son Cœur de chair que parce qu'il symbolise son Amour.

Oh, mon Jésus, comme vous m'avez aimée ! Je crois à votre Amour. Je veux honorer ce Divin Cœur qui a su en tant d'occasions me manifester sa miséricorde et sa tendresse.

Ne me laissez pas oublier, Seigneur, qu'on ne peut aimer qu'en s'immolant et que l'immolation pour une âme religieuse, est avant tout l'oubli de soi-même, la fidélité attentive aux occasions de sacrifices, l'abnégation dans les détails les plus infimes de la vie journalière.

C'est la générosité dans la continuité de l'effort par de petits sacrifices obscures, cachés, continuels.

C'est de vous mettre le premier dans ma vie et de suivre votre Sainte Volonté (par ma docilité à mes supérieures, à ma règle).

Vierge Marie, Mère des douleurs, aidez-moi. Rappelez-moi sans cesse qu'il n'y a pas d'Amour sans sacrifice, que le Cœur et la Croix de mon Jésus, c'est tout un. Que la science d'Amour, c'est la science de Jésus crucifié.

Prenez mon cœur et selon la parole de l'Apôtre : « Achevez en moi ce qui manque à la passion du Christ. » Juin 1945

 

« Je veux qu'un jour, mon Bon Jésus, lorsque dénuée de tout mérite, de toute vertu, riche seulement de ma misère, je paraîtrai devant Vous pour le jugement, Vous disiez - Je ne puis la juger, car elle n'a pas jugé. Je ne puis que l'aimer, car elle n'a fait qu'aimer. »

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 13:56
Le Rosaire

Textes d'Yvonne-Aimée

 

« La Sainte Vierge ? Elle attend que vous l'aimiez. (Un bon chapelet bien dit, pas bousculé, même un chapelet fragmenté). Demandez les vertus qu'Elle aime le plus : charité... pureté... ferveur... docilité à l'Esprit. Des Ave, pour la saluer au passage, Elle est exquise et si puissante ! Et d'une telle simplicité ! »

« Ô divine hostie, aliment sacré que j'adore, dont je ne puis me passer, Jésus, mon Seigneur, je ne veux vivre, ne penser et n'agir jamais que pour T'être agréable. »

 

Mystères Joyeux

 

1. L'Annonciation

Le Mystère de l'Annonciation est la première manifestation de la grande Miséricorde de Dieu à l'humanité.

La réalisation du Mystère est en suspens jusqu'au FIAT de Marie. A ce moment, la Vierge nous représente tous dans Sa Personne. C'est comme si Dieu attendait la réponse de l'humanité à laquelle II veut s'unir.

Dieu propose le Mystère de l'Incarnation qui ne s'accomplira en la Vierge Marie que quand elle aura donné son consentement.

Instruite par la Sainte Ecriture, Marie savait ce que devait être le Messie et elle eût le sentiment des douleurs qui attendaient sa Mère. Mais elle n'hésite pas à se mettre à la disposition de Dieu. Elle aidera par l'humiliation, par la souffrance, à la Rédemption.

Nous aussi, nous avons entendu notre annonciation par notre vocation, appel manifeste à notre conscience, à notre générosité, à notre cœur, appel à une immolation sincère de nous-même.

Chaque inspiration surnaturelle est un appel qui demande de nous générosité, docilité, sacrifice.

A l'exemple de Marie, répondons spontané­ment : « Je suis Seigneur, Votre Servante... »

Ayons pour Marie, Mère de Dieu et la nôtre, une dévotion sérieuse, faite de filiale confiance et d'imitation généreuse.

La dévotion à Marie est toujours un signe de prédestination.

Heureuse l'âme qui saura toujours dire « oui » à son Dieu. Elle bénéficiera des faveurs de son Epoux Divin et sans crainte, elle attendra l'annonciation de sa mort...

Que chaque jour nous trouve plus délicats dans le don de nous-même. Mars 1944

 

2. La Visitation

Plus que d'autres, ce Mystère est un mystère apostolique. La Vierge Marie nous donne un bel exemple de zèle et de charité.

Elle obéit au geste de bonté caractéristique des mains divines et va, toute recueillie au dedans, avec le Verbe de Dieu, car on ne peut plus désormais imaginer la Vierge Marie seule, mais scellée à la Trinité.

A peine Marie possède-t-elle son Jésus, qu'elle éprouve l'impérieux besoin de le com­muniquer.

Le motif apparent de son voyage vers Elisabeth, était de secourir sa cousine, la raison profonde, c'était de diffuser le trésor dont elle était bénéficiaire.

Si puissant est le jaillissement établi en Marie qu'il sanctifie tout autour d'elle.

La Mère de Jean se sent enveloppée de bénédiction qui lui viennent de par la mère de son sauveur. Scène qui prélude à l'Evangile, car l'Evangile est le message joyeux qui nous crie que Dieu nous aime.

Ici c'est Marie qui l'apporte, si consciemment qu'elle chante un Alléluia de Douceur et d'Humilité, de Paix et de Confiance : son Magnificat qui la montre toute abîmée en Dieu.

Comme la Vierge Marie, ayons un intense besoin de donner le Christ aux âmes. Ayons cette charité humble, cette charité qui s'oublie, cette charité aimable qui est le meilleur et le plus puissant apostolat près des âmes.

Pendant les quelques mois passés près d'Elisabeth, Marie s'est, en quelque sorte, constituée sa servante. Elle, la Mère du Sauveur !

C'est qu'elle possédait l'Amour... et quand on aime, on éprouve le besoin de s'oublier, de se donner, et la moindre de nos actions prend au yeux de Dieu une valeur infinie.

Méditons cette leçon de charité que nous donne la Vierge Marie. Demandons-lui de nous aider à acquérir le zèle des âmes et à développer en nous les moyens de les gagner à Dieu par une plus grande prévenance et une entière charité. Avril 1944

 

3. La Nativité de Notre-Seigneur

Jésus est né et pour venir habiter parmi nous, Il a choisi la crèche, la nudité, la pauvreté.

A l'heure même où Il se donne au monde, commence un combat entre la confiance et l'amour qu'il nous témoigne... et l'égoïsme humain.

Perpétuellement Il oppose son amour à notre lâcheté. Voyez-le petit enfant réduit à l'impuissance. Il veut avoir besoin de nous. Il veut être nourri, réchauffé, consolé. Et Il attend cela de chacun de nous, car ce qui se passe à la crèche, se passe en nous au spirituel.

Jésus veut être notre petit enfant. Il nous tend ses bras en disant : « veux-tu de moi ? » Mais Il ne se donne qu'à condition de trouver dans notre âme le détachement. Il aime la pauvreté.

Si notre cœur est un palais d'orgueil, Il ne s'y plaira pas. Mais II aime une âme humble, un cœur vide de lui-même qui ne cherche ni gloire, ni estime, ni honneur. Il ne considère ni la science, ni l'intelligence, ni l'emploi que nous avons sur terre. Il veut la petitesse et notre charité.

Les bergers ont été les premiers choisis et ils ont apporté un cœur docile à la grâce, une foi humble et soumise.

Les mages au cœur droit ont aussi reçu l'annonce, car Dieu veut être vu par tous sans distinction, ni de race, ni de classe, ni de culture. Jésus est le Jésus de tous.

L'Epiphanie met dans un jour éclatant ce mouvement de Dieu. Ce mystère est grand et il est le magnifique appui de notre foi. Il y a aussi des épiphanies intimes pour une âme attentive.

Dieu s'est certainement manifesté à nous plus d'une fois, mais seule l'âme attentive s'en aperçoit.

Mon Dieu, je veux avec votre grâce, être cette âme, car je dois moi-même être une épiphanie de vous pour les âmes.

Vierge Marie, aidez-moi à comprendre les leçons de la crèche. Donnez-moi une âme, un cœur détaché, un esprit qui comprenne la pauvreté. Conduisez-moi à la crèche et à Jésus Hostie avec la simplicité des bergers et la foi ardente des mages. Que mon cœur sache Lui offrir l'or de la charité, l'encens de la prière, la myrrhe de mes sacrifices... Janvier 1945

 

4. Présentation et Purification

Pas plus que la Vierge Marie, sa Mère, n'était tenue à la Loi de la Purification, Jésus n'était tenu à celle de la Présentation.

Ils étaient au-dessus de la Loi. Mais Jésus étant venu sur terre pour donner l'exemple, Ils voulurent s'y soumettre.

Ce Mystère est riche en leçons, leçons qui nous montrent l'humilité, l'obéissance, la pauvre­té et aussi la Pureté de Marie.

L'humilité : Marie, confondue, mêlée à la foule, attendant patiemment son tour pour faire son offrande.

L'obéissance : car elle fait ce qu'elle n'est pas obligée de faire par amour de la Loi et surtout par amour pour l'auteur de la Loi.

La pauvreté : car elle offre pour son enfant la rançon des pauvres.

La   Pureté :   Marie,   la   plus   pure   des créatures, se conformant à la Loi de la purification.

Marie veut harmoniser, en tout, sa volonté à la volonté de Jésus. Et c'est là qu'est aussi la grande pureté d'âme de Marie. Pureté positive, ce que Dieu veut, comme Il veut, en toute plénitude.

Comme Jésus entre ses bras, Marie se donne toute entière à Dieu. Toutes ces vertus réunies créent la lumière, car ce qui rapproche de Dieu, inonde de Clarté et de Joie. Mais une âme se rétrécit et s'attriste dès qu'elle s'éloigne de la Volonté de Dieu, dès qu'elle se recherche.

0 Jésus, je dois, moi aussi, rayonner votre lumière près des âmes et je n'y puis prétendre sans en être moi-même remplie. Que votre Mère m'obtienne d'être si unie à Vous par ma patience, mon humilité, mon obéissance et ma pureté, que j'en sois toute débordante.

Ô Marie, apprenez-moi à m'oublier, à me donner, à ne pas rechercher ma volonté, mais à baser ma vie dans la Volonté présente de mon Dieu. Par vos mains, je m'offre à Dieu toute entière, aidez-moi à ne jamais reprendre. Février 1945

 

5. Le Recouvrement

Nous savons comment Jésus demeura au Temple, tandis que ses parents avaient pris le chemin du retour.

Il est inutile de rappeler les anxiétés de Marie et de Joseph qui classeraient ce Mystère parmi les douloureux. Cependant, arrêtons-nous un instant sur la question de Marie à son Fils retrouvé : « Mon enfant, pourquoi avez-vous agi de la sorte envers nous ? » Question pleine de doux reproche et d'émotion. Et la réponse de Jésus : « Ne savez-vous pas qu'il faut que je sois aux choses de mon Père ? » Paroles pleines de mystère encore pour ses parents, mais qui montrent le sentiment impérieux de la filiation divine.

Jésus est à la fois Dieu et homme, ce qui nous empêche souvent de le comprendre. Mais si Dieu est incompréhensible, nous devons toujours   adorer ses décisions.

Il nous arrive, à nous aussi, de perdre Jésus quand nous ne sommes pas assez généreux, assez fidèle.

Du jour où Dieu nous a appelés, Il s'est donné à nous entièrement, mais Il est aussi plus sensible de ce qui vient de ses choisis.

Tout en nous Le touche ou Le blesse plus facilement. Une seule de nos actions, un geste, un mouvement Le ravit ou peut L'éloigner. Et si l'on perd Jésus, on ne trouve plus que soi. Ce « moi » haïssable.

Ô Jésus, nous méritons souvent de vous perdre, mais nous imitons votre Sainte Mère, nous changerons de voie. Peut-être n'avez-vous permis ce Mystère que pour notre enseignement, car pour Marie, il n'y avait pas d'infidélité. Marie se rendait à Nazareth, elle revint sur Jérusalem.

Nous aussi, un plus grand amour dans le cœur, nous reprenons le droit chemin. Trop souvent, nous nous cherchons, recherchons... mais en nous quittant nous Vous retrouverons.

Seigneur Jésus, si, sans qu'il soit de notre faute, vous jugez bon de nous éprouver, de vous cacher, Oh donnez-nous la foi, la patience, la force jusqu'au jour où vous nous donnerez la joie de vous retrouver.

Faîtes-nous surtout des âmes généreuses qui ne se lassent pas de l'effort, des âmes fidèles et délicates qui sachent vous trouver partout et vous rechercher dans la moindre action.

O Marie, aidez-nous à trouver Jésus. Décembre 1944

« Vous m'avez dit autrefois, Seigneur, qu'il fallait que je goûte à toutes les douleurs, à toutes les souffrances. Si je crie ainsi vers Vous, c'est que je sais que le monde est plein d'amertumes et que Vous seul êtes la vraie joie. »

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 13:55

Même si l'on enlève du « cas » Yvonne-Aimée de Jésus, tout l'extraordinaire, tout le « surnaturel », il demeure une vie exemplaire et sainte qui suffit à conduire toutes les âmes à Dieu par le Seigneur Jésus et la Très Sainte Vierge.

Ce Rosaire a été assemblé pour la dévotion privée et faire advenir le règne de Dieu.

 

MARIE YVONNE-AIMÉE DE JÉSUS (1901-1951)

« Jésus, je T'en supplie, ranime sans cesse en moi la ferveur de Ton zèle, fais vivre plus intenses en mon cœur les flammes de Ton apostolat, les désirs des saintes conquêtes, des travaux rédempteurs. »

Yvonne Beauvais, est née le 16 juillet 1901 à Cossé en Champagne (Mayenne) et morte le 3 février 1951 à Malestroit dans le Morbihan.

Dès l'âge de 8 ans son cœur d'enfant est imprégné par l'Histoire d"une âme de Thérèse de Lisieux et elle fait la rencontre sensible de Jésus. C'est un an avant sa première communion. Par la suite, révélations, prémonitions et apparitions auront une grande place dans sa vie d'adolescente, de jeune fille puis de religieuse Augustine Hospitalière (à 26 ans). Ces manifestations de prédilection divine accompagnent sa prière et son très grand amour de l'Eucharistie.

Cependant elle écrit : « Je n'ai jamais désiré ni cherché rien d'extraordinaire. Par tempérament, j'aime ce qui est simple, clair », ou encore : « Mon Dieu, donnez-moi cette paix sereine, paix de l'âme devant ma vie telle que Vous me la faites. »

Yvonne-Aimée fonde toute son espérance sur la miséricorde divine au fur et à mesure des étapes qu'elle franchit dans le monde et hors du monde : et cela avec l'aide permanente de quelques frères et sœurs en Christ (toujours vivants pour certains) à qui elle révèle la puissance de sa vie intérieure. Elle entretient avec eux de nombreux échanges faits de soutiens et d'encouragements mutuels.

Elle fait fructifier sans compter tous ses talents au service de Dieu : talents de cuisinière, d'artiste (peintre et musicienne), d'organisatrice et de fonda­trice. Elle devient supérieure de sa communauté et supérieure générale de la Fédération des monastères d'Augustines du monde. Elle crée ce premier modèle de Fédération reconnu par l'Eglise et dont se sont inspirées toutes les autres congrégations religieuses.

Un ardent désir de sauver les âmes la conduit à offrir ses moindres activités en soumission totale à la Volonté divine. Elle visite les pauvres, soigne les malades, voyage en Angleterre, au Canada, en Afrique du Sud pour soutenir les missions de l'Ordre à l'étranger. Elle est responsable de l'agrandissement et du développement de la clinique de Malestroit grâce à laquelle elle pu secourir de nombreux blessés de la guerre de 1939-1945, ce qui lui valut plusieurs déco­rations militaires.

Monseigneur Picaud, évêque auxiliaire de Vannes puis évêque de Bayeux et Lisieux, avec qui elle est en relation suivie très étroite de 1923 jusqu'à la fin, la vénère, après sa disparition, comme « une très grande sainte ». Elle laisse de nombreux écrits qui font l'objet d'études pour sa béatification.

« J'ai de l'ange cette vie mystérieuse d'amour, cette pénétration des gens et des choses, ces facultés extraordinaires que les hommes les plus instruits ne comprendront jamais, parce que cela dépasse toute intelligence humaine et que cette partie de ma vie se peut dans une atmosphère entièrement divine et surnaturelle. »

« Je sens que le Bon Jésus est là qui m'aide et qui me guide. En disant que je Le sens, ce n'est pas le intiment qui est atteint, c'est une constatation. »

Mettez la douceur, le calme dans votre vie, pour que votre intérieur et votre extérieur en soient tout imprégnés. L'apostolat du Seigneur Jésus a été fait avant tout autre chose, de douceur... »

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 22:13
Prière d’ouverture : Seigneur Jésus, je vous offre ce chapelet des douleurs pour votre plus grande gloire, en l’honneur de votre Sainte Mère. Nous allons méditer et partager sa souffrance. Nous vous en supplions, par les larmes que Vous avez versées à ce moment-là, donnez-nous, à nous et à tous les pécheurs, le repentir de nos fautes.

A nous pêcheurs, obtenez, ainsi qu’à tous les pécheurs, la contrition parfaite de nos péchés. (3 fois)

 

Acte de contrition

 

A la place du Gloire au Père : « Mère comblée de Miséricorde, gardez présentes à nos coeurs, les souffrances de Jésus dans sa passion »

 

Mystères joyeux
1 L'annonciation : L'humilité

L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth à une vierge, et le nom de la Vierge était Marie Luc 1.26

 

2 La Nativité : L'esprit de pauvreté.

Marie l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche parce qu'il n y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie.  Luc 2.7

 

3 L'annonce par Siméon : L’obéissance jusqu’au bout

« Un glaive percera ton cœur » « Vois ! cet enfant (…) doit être un signe de contradiction, et toi-même, un glaive te transpercera l’âme ! » (Luc,2 ,34-35)

 

4 La fuite en Egypte (Mt 2,13-15) La persécution et le nouvel Exode

 « L’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends l’enfant et sa mère et fuis en Egypte. » (Mt2,13)

 

5 La perte de Jésus au temple : La recherche de Dieu en toutes choses , Dieu premier servi (Luc 2,41-52)

« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fais cela ? Vois ! ton père et moi-même nous te cherchions, angoissés » (Lc 2 , 48)

 

Mystères douloureux
1 L'agonie : Le regret de nos péchés

Ainsi vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ! Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. Math 26.41

 

2. La rencontre de Marie avec Jésus portant sa Croix (Luc 23,27)

« Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha… » (Mc 15, 22)

 

3. Marie debout au pied de la croix (Jn 19,25-27) Le crucifiement et la mort de Jésus « Près de la Croix de Jésus, se tenait,sa Mère… » (Jn 19, 25)

 

4. Le coup de lance et la descente de Croix (Jn 19,38-40) : « L’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et aussitôt, il en sortit du Sang et de l’Eau (…) Joseph d’Arimathie, (…) demanda à Pilate l’autorisation d’enlever le Corps de Jésus.’ (Jn 19, 34, 38)

 

5. Ensevelissement - Désolation de Notre-Dame (Jn 19,41-42) – La sépulture de Jésus : « A l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et dans ce jardin, un tombeau neuf (…) C’est là qu’ils déposèrent Jésus » (Jn 19, 41, 42)

Mystères glorieux
1. La Résurrection : La foi

Jésus leur répondit : "Voici l'œuvre que Dieu demande, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé."

- Jésus leur répondit : « Je suis le pain de vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif ».

- En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.

Car c'est la volonté de mon Père qui m'a envoyé, que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi je le ressusciterai au dernier jour." St Jean

 

2. L'Ascension : L'espérance

Puis il leur dit : " Allez par tout le monde et prêchez l'Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné.

 Après leur avoir (ainsi) parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.

 

3. La Pentecôte : La charité

Marie au Cénacle avec les Apôtres attendant l’Esprit saint. Ils étaient en prière avec Marie mère de Jésus  puis Tous furent alors remplis de l Esprit Saint (Actes 2.4)

 

4. L’assomption de la Vierge Marie : La grâce d'une bonne mort

C'est un dogme divinement révélé que Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. C'est pourquoi, si quelqu'un ce qu'à Dieu ne plaise osait volontairement nier ou mettre en doute ce que Nous avons défini, qu'il sache qu'il a fait complètement défection dans la foi divine et catholique. Pie XII 1950

 

5. Le couronnement de Marie au ciel : Une plus grande dévotion à la Vierge Marie

Un signe grandiose apparut dans le Ciel ! Une femme ! Le soleil l'enveloppe. La lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête. (Apoc.12/1)

 

HISTOIRE de Notre Dame des 7 douleurs

http://surlespasdessaintes.over-blog.com/article-historique-de-nd-des-sept-douleurs-56901859.html

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 21:28

 

O Jésus nous adorons Vos Saintes Plaies unis à l'amour avec lequel Vous avez versé Votre Précieux Sang sur la croix pour racheter nos péchés.

Nous venons vous implorer et demander pardon pour les péchés de la France et Vous prions de le laver de ses souillures  qui l'ont défigurée par VOTRE PRECIEUX SANG LIBERATOIRE.

Que cette dévotion se répande sur toute l’humanité pour la glorification de Vos Saintes Plaies, de votre sang versé et que votre saint nom soit sur toutes les lèvres de vos enfants de la terre. Amen

 

Mystères douloureux

1 La circoncision de l'enfant Jésus

Père éternel, je vous offre par les mains immaculées de Marie et le divin cœur de Jésus ; les premières plaies, les premières douleurs et le premier sang que Jésus a versé en réparation de mes écarts de jeunesse et de ceux du monde entier, pour que soient empêchés les premiers péchés mortels surtout dans ma famille. Amen Pater 7AVE

2 La sueur et les larmes de sang de l'agonie

Père éternel, je vous offre par les mains immaculées de Marie et le divin cœur de Jésus ; les souffrances inexprimables du Cœur de Jésus et chaque goutte de sa sueur de sang en réparation de mes duretés de cœur de celles de la  France et du monde entier, pour que soient empêchés de tels péchés et pour la propagation de l'Amour de Dieu et du prochain. Amen Pater 7AVE

3 La Flagellation de Notre seigneur

Père éternel, je vous offre par les mains immaculées de Marie et le divin cœur de Jésus ; les Plaies innombrables les Souffrances cruelles et le Précieux Sang répandu dans la flagellation de Jésus en réparation de mes péchés de la chair de ceux de la France et du monde entier; pour que soient empêchés de tels péchés et pour la sauvegarde de la pureté surtout dans ma famille. Amen Pater 7AVE

4 Le couronnement d'épines

Père éternel, je vous offre par les mains immaculées de Marie et le divin Cœur de Jésus ; les plaies, les souffrances et le Précieux Sang du chef sacré de Jésus dans le couronnement d'épines en réparation de mes péchés d'esprit, de ceux de la France et du monde entier pour que soient empêchés de tels péchés et pour la propagation de la Royauté de Jésus sur la terre. Amen. Pater 7AVE

5 Le portement de croix

Père éternel, je vous offre par les mains immaculées de Marie et le divin cœur de Jésus ; les souffrances de Jésus sur le chemin de croix surtout la plaie de son épaule et de sa pommette droite et Son Précieux Sang en réparation de toutes mes révoltes, de celle de la France et du monde entier contre la Croix. En réparation des dérogations à Vos saintes lois pour que soient empêchés de tels péchés et pour que règne un véritable amour de la Croix. Amen Pater 7AVE

6 Le Crucifiement

Père éternel, par les mains immaculées de Marie et le divin cœur de Jésus ; je vous offre votre divin Fils cloué puis élevé en croix, les Plaies de ses mains et de ses pieds, le sang qu'Il a versé pour nous, Son extrême pauvreté et son entière obéissance tous les tourments de Son Ame et de Son Corps, Sa Mort précieuse et le renouvellement non sanglant de son Calvaire dans toutes les messes de la terre.

         En réparation de toutes les désobéissances aux vœux et aux Règles monastiques,

         En expiation de mes péchés de ceux de la France et du monde entier,

         Pour la sanctification des prêtres et de laïcs,

         Pour les vocations sacerdotales et religieuses,

         Aux intentions du saint père,

         Pour le rétablissement de la famille chrétienne,

         Pour la persévérance dans la foi,

         Pour notre patrie et pour l'unité des peuples dans le Christ et son Eglise ainsi que pour la diaspora, 

Amen Pater 7AVE

7 Le coté de Jésus transpercé par la lance

Père éternel, daignez agréer pour les besoins de la sainte Eglise et en réparation de tous les péchés de la France et de ceux du monde entier le Précieux Sang sorti de la plaie du Cœur de Jésus dernière substance de Son Cœur lavez moi de mes péchés connus et inconnus. Eau du coté du Christ préservez moi des châtiments et éteignez pour moi et pour les saintes âmes du purgatoire les flammes du purgatoire.

Amen Pater 7AVE

 

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 15:05

Lors de la troisième apparition, Marie dit à Bernadette : “ Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours. ”
Marie attend Bernadette.
Marie nous attend.
Nous ne resterons pas quinze jours à Lourdes.
Il est donc d’autant plus important de nous préparer, de demander à la Vierge de nous préparer.

Chaque jour, nous méditerons un des mystères du Rosaire dans lequel Marie est présente.

Nous partirons d’un texte de l’Ecriture.

Nous réciterons ensuite une dizaine de chapelet.

Selon la recommandation du pape Jean-Paul II dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire, nous inclurons dans le “ Je vous salue Marie ” la mention du mystère contemplé.

Nous offrirons cette dizaine de chapelet à une intention qui corresponde à une des principales missions de Lourdes : la méditation nous aura orientés dans cette direction.

Evidemment, bien d’autres lectures du texte de l’Ecriture seraient légitimes.

1er jour - L'Annonciation 2ème jour - La Visitation 3ème jour - La Nativité 4ème jour - La Présentation de Jésus au Temple 5ème jour - Jésus, perdu et retrouvé au Temple 6ème jour - Les noces de Cana  7ème jour - Marie à la Croix 8ème jour - La Pentecôte  9ème jour - L'Assomption et le couronnement de la Vierge

1er jour  L'Annonciation

Luc 1, 26-38Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit : “ Réjouis-toi, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. ” A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l’ange lui dit : “ Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin. ” Mais Marie dit à l’ange : “ Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? ” L’ange lui répondit : “ L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile ; car rien n’est impossible à Dieu. ” Marie dit alors : “ Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! ” Et l’ange la quitta.

Marie a dit “ oui ”. Elle est la servante du Seigneur. Nous offrirons cette dizaine à l’intention de tous les bénévoles de Lourdes qui se mettent au service de Dieu en la personne de leurs frères, particulièrement les personnes malades et handicapées.

2ème jour La Visitation

Luc 1, 39-56 En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Et il advint, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l’enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint. Alors elle poussa un grand cri et dit : “ Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de qui lui a été dit de la part du Seigneur ! ” Marie dit alors : “ Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au coeur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles. Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, - selon qu’il l’avait annoncé à nos pères - en faveur d’Abraham et de sa postérité à jamais ! Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Comme Marie à la visite de l’ange, Elisabeth est surprise par la visite de Marie. “ Surprise ” : le mot est faible. “ Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? ” C’est aussi la surprise de Bernadette qui jusqu’à la 16ème apparition, le 25 mars, n’ose pas affirmer que c’est la Vierge qui lui apparaît.La conversion naît d’une surprise : comment se fait-il que le Seigneur s’intéresse à moi ? que je compte à ses yeux ? Nous offrirons cette dizaine pour que les hommes, et nous-mêmes les premiers, entendions les appels à la conversion et que nous fassions pénitence comme Jean-Baptiste, Jésus et Marie nous le demandent.

3ème jour La Nativité

Luc 2, 1-20 Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s’appelle Bethléem - parce qu’il était de la maison et de la lignée de David - afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle. Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. L’Ange du Seigneur se tint près d’eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d’une grande crainte. Mais l’ange leur dit : “ Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. ” Et soudain se joignit à l’ange une troupe nombreuse de l’armée céleste, qui louait Dieu, en disant : “ Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance ! ” Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux : “ Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. ” Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son coeur. Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé.

Le Messie est né dans la ville de David, Bethléem : Dieu est fidèle à ses promesses. Mais le message des anges vaut pour le monde entier : tout homme est appelé à rendre gloire à Dieu, son Créateur, et tout homme, aimé de Dieu, reçoit de lui une promesse de salut et de paix. A Lourdes, depuis longtemps, les pèlerins prient pour la paix.Tout particulièrement lors du Pèlerinage militaire international auquel participent des pays qui se sont souvent fait la guerre. Nous offrirons cette dizaine pour la paix entre les peuples, dans la société et dans les familles.

4ème jour La Présentation de Jésus au Temple

Luc 2, 27-38 Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit : “ Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. ” Son père et sa mère étaient dans l’étonnement de ce qui se disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère : “ Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction - et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! - afin que se révèlent les pensées intimes de bien des coeurs. ” Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge. Après avoir, depuis sa virginité, vécu sept ans avec son mari, elle était restée veuve ; parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le Temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle louait Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Marie et Joseph offrent l’Enfant Jésus à Dieu son Père, comme tout premier-né en Israël. Toute la vie de Jésus sera une offrande. Il venait accomplir les sacrifices de l’ancienne Alliance et il s’offre toujours pour nous dans l’Eucharistie. L’Ecriture lui applique le verset du psaume 40, 7 : Tu ne voulais sacrifice ni oblation, tu m’as ouvert l’oreille. Tu n’exigeais holocauste ni victime, alors j’ai dit : Voici, je viens. Quand il s’est adressé aux personnes malades et handicapées, à Lourdes, le 15 août 1983, le pape Jean-Paul II, gravement blessé deux ans plus tôt, leur disait que, pour un chrétien, “ le plus beau geste à faire est celui de l’oblation ”. Nous réciterons donc cette dizaine à l’intention des malades, des handicapés, de leurs familles, pour qu’ils trouvent dans l’offrande d’eux-mêmes une issue à leur mal.

5ème jour Jésus, perdu et retrouvé au Temple

Luc 2, 41-52 Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Et lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent, comme c’était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu’ils s’en retournaient, l’enfant Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. -Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l’ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. - Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. - A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit : “ Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés. ” - Et il leur dit : “ Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? ” Mais eux ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire. Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son coeur. - Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.

Cet épisode annonce la mort et la résurrection du Seigneur : c’est au troisième jour que Jésus est retrouvé et qu’il ressuscite. Mais, chez Marie et Joseph, à cette heure-là, c’est l’incompréhension qui domine. Pourtant, sa mère “ garde fidèlement toutes ces choses en son coeur ” et la vie familiale reprend à Nazareth.Dans la société et dans l’Eglise, il faut tâcher au maximum de se comprendre. Mais l’effort n’est pas toujours couronné de succès. Il faut apprendre à vivre avec ceux que nous ne comprenons pas et qui ne nous comprennent pas, ceux que nous excluons ou qui se considèrent comme exclus.De son temps et aujourd’hui, Jésus est le grand Exclu. Et pourtant, c’est lui, le Sauveur. Nous réciterons cette dizaine pour tous ceux qui se sentent incompris ou exclus.

6ème jour Les noces de Cana

Jean 2, 1-11 Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Or il n’y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : “ Ils n’ont pas de vin. ” Jésus lui dit : “ Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée. ” Sa mère dit aux servants : “ Tout ce qu’il vous dira, faites-le. ” Or il y avait six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit : “ Remplissez d’eau ces jarres. ” Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : “ Puisez maintenant et portez-en au maître du repas. ” Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l’eau changée en vin - et il ne savait pas d’où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau - le maître du repas appelle le marié et lui dit : “ Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ! ” Tel fut le premier des signes de Jésus, il l’accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.

Marie voit la honte qui va frapper cette famille imprévoyante. A Lourdes, Marie voit les attentes des pèlerins et les pèlerins ont confiance dans son amour maternel.Marie n’opère pas de miracle. C’est son Fils qui fera couler le vin de la Nouvelle Alliance : Cana annonce la Cène et la Croix. Marie joue cependant un rôle décisif en disant aux serviteurs : “ Faites tout ce qu’il vous dira. ” Elle est bien placée pour leur donner cet ordre, elle qui a répondu à l’ange : “ Qu’il me soit fait selon ta parole. ”Nous offrirons cette dizaine de chapelet pour les jeunes qui cherchent leur voie. Marie leur dit, en leur montrant son Fils : “ Faites tout ce qu’il vous dira. ”

7ème jour Marie à la Croix

Jean 19, 25-37Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : “ Femme, voici ton fils. “ Puis il dit au disciple : “ Voici ta mère. “ Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui. Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : “ J’ai soif. ” Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : “ C’est achevé ” et, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat - car ce sabbat était un grand jour -, demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l’Écriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Écriture dit encore : Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé.

La veille de sa Passion Jésus a institué l’eucharistie et a demandé aux apôtres de “ faire cela en mémoire ” de lui. Chaque fois que nous célébrons l’eucharistie, “ nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ” (1 Corinthiens 11, 26). Parce qu’il est ressuscité, nous pouvons aujourd’hui communier à son corps livré et à son sang versé. Le pape Jean-Paul II a parlé de Marie, “ femme eucharistique ”. Le vieillard Syméon lui avait dit qu’elle serait transpercée par la douleur comme par une épée. La prophétie se réalise à l’heure où la lance du soldat transperce le côté de son Fils : “ Et il en sortit du sang et de l’eau. ”Nous offrirons cette dizaine de chapelet pour que les chrétiens se nourrissent de l’eucharistie et apprennent ce qu’est une vie eucharistique, à la suite du Christ, de sa Mère et de Bernadette.

8ème jour La Pentecôte

Actes 2, 1-4 Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit-Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

L’Esprit-Saint descend sur les apôtres. C’est la naissance de l’Eglise. Marie est présente. Elle n’est peut-être pas au centre, comme sur la mosaïque de la basilique du Rosaire. Mais elle est là et celle que Jésus a donnée comme mère au disciple bien-aimé n’abandonne pas l’Eglise au long de sa difficile croissance au long des siècles. Une mère de famille n’aime pas que ses enfants se disputent. L’Esprit-Saint a permis aux apôtres, le jour de la Pentecôte, de dire en diverses langues les “ merveilles de Dieu ”. Diverses langues, mais une même parole. Nous offrirons cette dizaine de chapelet pour l’unité des chrétiens.

9ème jour L’Assomption et le couronnement de la Vierge

Apocalypse 12, 1 Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête.

Comme elle a été associée à la Passion de son Fils, Marie est associée à sa Résurrection. Ne cherchons pas parmi les morts celle qui est vivante. Elle est entrée dans le Royaume.Tout homme est appelé à entrer dans ce Royaume. Au Dernier Jour, c’est sur l’amour que nous serons jugés, quelle qu’ait été notre religion. C’est pourquoi nous prierons pour les relations entre les religions. Que chacune d’elle inspire l’amour à ceux qui la suivent et, entre elles, que règne la concorde et jamais la guerre.Lors de la troisième apparition, Marie dit à Bernadette : “ Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours. ” Marie attend Bernadette. Marie nous attend. Nous ne resterons pas quinze jours à Lourdes. Il est donc d’autant plus important de nous préparer, de demander à la Vierge de nous préparer.

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 20:16
Mystères joyeux
1 L'annonciation       L'humilité
L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth à une vierge ….et le nom de la Vierge était Marie Luc 1.26
2 La Visitation     L annonce de l'évangile et l'amour du prochain
En ces jours la Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse ….Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elizabeth ….Et Elizabeth fut remplie de l'Esprit Saint. Luc 1.39
3 La Nativité      L'esprit de pauvreté
Marie l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche parce qu'il n y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie. Luc 2.7
4 La présentation de Jésus au Temple     L'obéissance et la pureté 
Ils le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur Luc 2.22
5 Le recouvrement de Jésus au Temple   La recherche de Dieu en toutes choses surtout dans l'Eglise
L'Enfant Jésus resta à Jérusalem à l'insu de ses parents Luc 2.43

Mystères douloureux
1 L'agonie   Le regret de nos péchés
Ainsi vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ! Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation; l’esprit est ardent mais la chair est faible. Math 26.41
2 La flagellation   Le regret de nos péchés de gourmandise et de sensualité
Et tout le peuple répondit "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !" Alors il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus après l avoir fait flageller il le livra pour être crucifié".Matth 27
3 Le couronnement d'épines   Le regret de nos péchés d'orgueil
28 L'ayant dévêtu, ils jetèrent sur lui un manteau écarlate. 29 Ils tressèrent une couronne avec des épines, qu'ils posèrent sur sa tête, avec un roseau dans sa main droite; et, fléchissant le genou devant lui, ils lui disaient par dérision : " Salut, roi des Juifs ! " 30 Ils lui crachaient aussi dessus et, prenant le roseau, ils en frappaient sa tête. 31 Après s'être moqués de lui, ils lui retirèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier. Matth 27
4 Le portement de croix La patience dans les épreuves
Si quelqu'un veut venir à ma suite qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. Mt16.24
5 Le crucifiement Un plus grand amour de Dieu et des âmes
48 Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre, et, l'ayant mise au bout d'un roseau, il lui présenta à boire. 49 Mais les autres disaient : " Laisse ! Que nous voyions si Elie va venir le sauver. " 50 Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit. 51 Et voilà que le voile du sanctuaire se fendit en deux, du haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52 les sépulcres s'ouvrirent et les corps de beaucoup de saints défunts ressuscitèrent. 53. Et, sortis des sépulcres, après sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup. 54 Le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, voyant le tremblement de terre et ce qui se passait, furent saisis d'une grande frayeur et dirent : " Vraiment, c'était le Fils de Dieu. "    Ev Matth

Mystères glorieux
1 La Résurrection  La foi
-Jésus leur répondit: "Voici l'œuvre que Dieu demande, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé."
-Jésus leur répondit: "Je suis le pain de vie: celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.
-En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
-Car c'est la volonté de mon Père qui m'a envoyé, que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle; et moi je le ressusciterai au dernier jour." St Jean
2 L'Ascension   L'espérance
15 Puis il leur dit : " Allez par tout le monde et prêchez l'Evangile à toute la création. 16 Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné.
19 Après leur avoir (ainsi) parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu St Marc 
3 La Pentecôte La charité
Tous furent alors remplis de l Esprit Saint AC 2.4
4 La dormition et l'assomption de la Vierge Marie La grâce d'une bonne mort
C'est un dogme divinement révélé que Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. C'est pourquoi, si quelqu'un -ce qu'à Dieu ne plaise- osait volontairement nier ou mettre en doute ce que Nous avons défini, qu'il sache qu'il a fait complètement défection dans la foi divine et catholique. Pie XII 1950
5 Le couronnement de Marie au ciel Une plus grande dévotion à la Vierge Marie
Un signe grandiose apparut dans le Ciel ! Une femme ! Le soleil l'enveloppe. La lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête. (Apoc 12/1).
 
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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 21:48

 

Les Mystères Glorieux

La contemplation du visage du Christ ne peut s'arrêter à son image de crucifié. Il est le Ressuscité! Les mystères glorieux célèbrent le triomphe du Christ sur le pouvoir des ténèbres. Saint Matthieu, un des douze apôtres, ancien collecteur d'impôts, raconte avec détails les habitudes de vie en Palestine et il cite abondamment l'Ancien Testament pour démontrer que Jésus est bien le Messie attendu, le Roi de Juifs, celui qui accomplit les Ecritures. Il tient son symbole : l'homme, de ce qu'il commence son témoignage par la généalogie de Jésus. Avec un grand souci pédagogique, il propose une catéchèse en chapitres bien organisés : cinq grands discours puis la Passion. Et il fait découvrir l'Eglise, avec la conscience qu'elle est le véritable Israël, le peuple de Dieu qui portera du fruit. Nous revivons ici la joie de ceux à qui le Christ s'est manifesté, et la joie de Marie. A la gloire qui, par l'Ascension, place le Christ à la droite du Père, elle sera elle-même associée par l'Assomption. Enfin, par son Couronnement elle brille comme Reine des Anges et des Saints. Au centre de ce parcours glorieux du Fils et de sa Mère, la Pentecôte montre le visage de l'Eglise comme famille unie à Marie, ravivée par l'effusion de l'Esprit et prête pour la mission évangélisatrice.

 

La Résurrection ...je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. II n'est pas ici, car il est ressuscité, comme il l'avait dit. (Matthieu 28, 5-6)

Petite méditation sur l'événement La Résurrection de Jésus-Christ est le fait capital de l'histoire. Sur ce fait repose le christianisme. Il est ressuscité ! Tel fut, au matin de Pâques, le cri de ralliement des disciples. Cette profession de foi, ils vont la sceller de leur sang. Les onze à qui Jésus se fait voir reconnaissent Jésus vivant. Pendant quarante jours, ils pourront converser avec lui, le toucher, manger en sa présence. Seul Matthieu, parmi les évangélistes, a tenté d'évoquer la Résurrection, sobrement et discrètement, à partir du témoignage des femmes à qui l'ange apparaît, mais il s'abstient de décrire la Résurrection même, mystère qui s'est déroulé sans témoin. L'ange confie aux femmes un message pour les Apôtres. Jésus lui-même vient à leur rencontre et leur réitère le même ordre.

Avec la chapelle de la rue du Bac La Résurrection du Christ est le message central de notre foi. Nous la professons dans le Credo, ainsi que la résurrection des morts. A la chapelle, la présentation à la vénération des fidèles du coeur de saint Vincent, des reliques de sainte Louise et du corps de sainte Catherine, retrouvé intact en 1933, nous interpelle sur les fins dernières auxquelles nous sommes destinés. Avec saint Paul, osons dire dans l'espérance : « Ô mort, où est ta victoire ? ».

Des grâces pour maintenant Que l'espérance, enracinée dans la victoire pascale du Christ ressuscité qui nous révèle le triomphe de la vie, stimule notre ardeur dans le combat pour la vie.

Clausule : ...et Jésus ressuscité, le fruit de vos entrailles...

Etincelle : Nous sommes déjà sauvés. Notre bonne volonté suffit. Dieu est à nous et nous sommes à Dieu, si nous le voulons.

 

L'Ascension Saint Luc, le seul évangéliste qui évoque l'Ascension de Jésus, nous la raconte deux fois. Dans son Evangile, le récit est très bref, il est plus détaillé dans les Actes des Apôtres.

Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel. (Luc 24, 51)

Petite méditation sur l'évènement Le 40ème jour après sa Résurrection, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples dans le Cénacle, à Jérusalem. Après avoir partagé leur repas, il leur donne rendez-vous au mont des Oliviers. Jésus a donc refait le parcours de la nuit du Jeudi saint. Quelle distance du Jésus de Gethsémani au Jésus de l'Ascension ! Le premier fléchissant sous le poids d'une douleur telle qu'elle se manifeste par une sueur de sang ; le second, triomphateur de la mort et de l'enfer, dans une gloire radieuse. La petite troupe dépasse le jardin de Gethsémani et gravit le mont des Oliviers jusqu'à son sommet. Là, Jésus adresse à ses disciples un solennel adieu, et après une dernière bénédiction, il s'élève majestueusement devant ses disciples prosternés, et bientôt une nuée lumineuse le cache à tous les regards.

Avec la chapelle de la rue du Bac Le dernier geste de Jésus est une bénédiction. Quelle délicatesse ! Aujourd'hui, Jésus continue d'envelopper chacun de nous de la même sollicitude et du même amour que durant sa vie mortelle. A la chapelle, la bénédiction des médailles nous le rappelle. Par ce geste sacré de bénédiction institué par l'Eglise, nous sommes préparés à recevoir les grâces et disposés à y coopérer.

Des grâces pour maintenant Jésus est monté au ciel mais il reviendra parmi nous. Au cours de chaque messe, après la Consécration, demandons avec ferveur le second « avènement de Jésus-Christ notre Sauveur ».

Clausule : ...et Jésus qui est monté au ciel, le fruit de vos entrailles...

Etincelle : La Croix est le début de l'Ascension...

 

La Pentecôte Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit-Saint. (Actes 2, 1-4)

Petite méditation sur l'événement Après l'Ascension, le moment est crucial : le Christ a disparu, il n'est plus présent visiblement. Avec Marie et les saintes femmes, note l'historien saint Luc, les apôtres attendent au Cénacle que se réalise la promesse de Jésus. Au bout de dix jours de retraite, le prodige extraordinaire que les apôtres, les disciples et les Juifs eux-mêmes regardent tous comme un miracle évident, se produit. Un vent impétueux emplit le Cénacle. Des langues de feu apparaissent et se déposent sur chacun d'eux. Le Saint-Esprit s'empare de l'Eglise du Christ. Ces hommes ordinaires et craintifs se mettent à parler en langues et cessent d'avoir peur, ils proclament sur les places publiques la divinité de Jésus-Christ.

Avec la chapelle de la rue du Bac Une belle mosaïque nous rappelle le souvenir lumineux de l'irruption du Saint-Esprit dans la vie de sainte Louise de Marillac. Le jour de Pentecôte 1623, en l'église St.-Nicolas-des-Champs à Paris, Louise reçut toute consolation et l'annonce de sa mission. Elle en gardera toute sa vie une dévotion particulière pour la troisième personne de la Trinité.

Des grâces pour maintenant L'Esprit Saint est à l'oeuvre dans l'Eglise et dans nos vies. Qu'à l'exemple des apôtres, transformés soudainement par la visite de l'Esprit de Dieu, nous devenions des ouvriers infatigables de son règne.

Clausule : et Jésus vous remplissant du Saint-Esprit, le fruit...

Etincelle : Comme les apôtres, faire retraite avec Marie pour se rendre disponible à l'Esprit Saint.

 

L'Assomptio Aucun texte de l'Ecriture n'affirme explicitement l'Assomption de Marie, implicitement contenue dans l'Evangile et enseignée par l'Eglise.

Petite méditation sur l'événement La dernière demeure de la Sainte Vierge est probablement la ville d'Ephèse. Là, au terme de sa vie terrestre que la tradition orientale appelle dormition, Marie a été élevée en corps et en âme à la gloire du Ciel. Le corps de Marie n'a pas connu la corruption. Le 1er novembre 1950, Pie XII a proclamé solennellement le dogme de l'Assomption de Marie, participation singulière à la Résurrection du Christ et anticipation de notre propre résurrection. Ce privilège accordé à la Vierge Marie découle de sa maternité divine. Alors que pour l'homme pécheur, la résurrection ne se réalisera qu'au dernier jour du monde, pour la Vierge Marie, exempte de toute faute personnelle et préservée du péché originel, la glorification de son corps a été immédiate.

Avec la chapelle de la rue du Bac C'est ici qu'en 1830 Catherine a vu la Sainte Vierge, « en chair et en os » a-t-elle dit, « vêtue d'une robe de soie blanche aurore ». Elle a reçu de Marie la mission de faire frapper une médaille dont la diffusion extraordinaire a préparé le dogme de l'Immaculée Conception, proclamé en 1854.

Des grâces pour maintenant Marie est la première créature à partager déjà la victoire du Christ ressuscité, nous montrant par avance la gloire qui nous est réservée. Demandons la grâce de ne pas passer un seul jour sans adresser à Marie, notre Mère, une fervente prière et, mieux encore, la récitation du chapelet.

Clausule :...et Jésus vous ressuscitant le fruit ...

Etincelle : Marie, Aurore du monde nouveau...

 

Le couronnement de la Vierge Marie est Mère du Roi, Mère du Créateur et Mère du Sauveur. Marie est donc Reine.

Petite méditation sur l'événement En 1954, pour le centenaire du dogme de l'Immaculée Conception, le pape Pie XII a institué la fête liturgique de « La Sainte Vierge Marie, Reine », le 22 août. Il ne s'agit pas d'une nouvelle vérité à croire. En effet, la dignité royale de Marie a de tout temps été formulée dans les documents anciens de l'Eglise et dans les livres liturgiques. L'intention du pape était d'offrir aux chrétiens une occasion de louer Marie en ranimant la mémoire de cette tradition ancienne à laquelle correspond aussi une importante iconographie. Plus proche de nous, le Concile Vatican II a rappelé que la Vierge Immaculée, après avoir été élevée avec son corps et son âme à la gloire du ciel, a été exaltée par le Seigneur comme Reine de l'Univers.

Il faut comprendre la royauté de Marie dans l'esprit de l'Evangile, c'est-à-dire comme un service. Marie est une Reine maternelle, puisqu'elle est notre Mère dans l'ordre de la grâce, et une Reine suppliante qui intercède pour chacun de nous.

Avec la chapelle de la rue du Bac Par la fresque céleste où règne Marie avec simplicité, par les deux Coeurs de la coupole, brûlants de Charité, par la Vierge au Globe qui porte avec amour la terre contre son coeur, par la Vierge aux Rayons couronnée et auréolée d'étoiles, ici nous contemplons Marie, associée parfaite de l'Unique Rédempteur, parfaite associée de l'Unique Médiateur.

Des grâces pour maintenant Marie n'attend qu'une chose : qu'on lui demande de répandre en nos coeurs les grâces divines Celle qu'elle préfère, c'est de nous changer de pécheurs en saints...

Clausule : ...et Jésus vous couronnant, le fruit de vos entrailles...

Etincelle : Aimer et faire aimer notre Reine.

 

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