« Quel monde désirons-nous léguer à l’avenir ? Léguons un monde avec des familles », lance le Pape à l’aube de ce mois d’août dans sa vidéo mensuelle. Pour lui, « vraies écoles de demain », les familles sont « le meilleur héritage possible » à léguer au monde et à l’avenir. Son message est un appel aux familles pour qu’elles reviennent au dialogue et au partage, qu’elles prennent le temps de vivre des expériences communes, qu’elles apprennent à s’accepter et à se pardonner car elles sont « le premier lieu où l’être humain apprend à aimer ». En même temps, ses paroles mettent en garde contre le danger que représente un « individualisme exaspéré qui fausse les liens familiaux et finit par considérer chaque élément de la famille comme une île », ce qui risque de créer « des dynamiques d’intolérance et d’agressivité ».
Aujourd’hui, la cellule familiale est fragilisée et on constate une certaine forme de morcellement au sein des foyers. En Europe, près de 20% des familles sont monoparentales. D’où l’importance d’en prendre soin. Le père Frédéric Fornos, SJ, directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape, souligne que « c’est dans nos familles, avec leurs joies et leurs blessures, leurs réalisations et leurs déceptions, que nous apprenons d’abord à aimer et à nous laisser aimer. C’est en elles que nous découvrons l’amour et le service, le partage, le dialogue, le pardon et la réconciliation, à travers nos parents et nos frères et sœurs, nos cousins et nos proches. Le fait d’aimer et d’être aimé nous humanise, nous aide à reconnaître dans nos vies l’amour de Dieu ».