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Texte libre

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" Marthe, pensez-vous que la France ait encore un avenir spirituel ?"
Elle a poussé une sorte de cri et a dit : "Ah, ça j'y crois beaucoup !" Elle l'a dit avec une force dans la voix, comme une jaillissement de son coeur....  
PERE BERNARD PEYROUS   

L’arc-en-ciel de la vocation chrétienne est devenu presque infini ; l’éventail des réalisations de la sainteté le sera tout autant.

Mgr Jean-louis Bruguès, o.p. 

 

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"La chose la plus horrible dans notre monde aujourd'hui, c'est la communion
dans la main"
(Mère Teresa, 23 mars 1989, dans The Wanderer, Pakistan).

Texte libre

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Joli chemin n’allonge pas 

 Prière ne retarde pas, 

Et aumône n’appauvrit pas.   

 

Sous le pommier,

Proverbes de la Terre,

par Henri Pourrat,

éd Dominique Martin Maurin 

 

 ___________________________ 

J'ai rêvé que la vie est joie.
Je me suis réveillé et j'ai vu

que la vie est devoir.
J'ai accompli mon devoir et

j'ai réalisé que le devoir est Joie.  

Tagore 

JMJ SYDNEY 2008
envoyé par Le_Bon_Larron

 ____________________________

 La science prétend aujourd’hui que l’univers est vide et muet Je ne crois pas que l’univers soit muet, je crois plutôt que la science est dure d’oreille…

L’œil qui scrute, qui analyse,
qui dissèque, doit être réconcilié avec l’œil qui vénère et qui contemple…


Il nous faut apprendre maintenant
à vivre en pratiquant à la fois la science et la poésie ;
Il nous faut apprendre à garder 
les deux yeux ouverts en même temps

Hubert Reeves (Il y eut un matin ) 

 


Saint(e)s envoyé par Le_Bon_Larron 
  

Cantique des trois enfants dans la fournaise (Daniel 3, 51 sq, extraits)

Toutes choses germant sur la terre, bénissez le Seigneur !
Sources et fontaines, bénissez le Seigneur !
Vous tous, oiseaux du ciel, bénissez le Seigneur !
Vous tous, bêtes et bestiaux, bénissez le Seigneur !
Vous, enfants des hommes, bénissez le Seigneur !
Vous, saints et humbles de cœur, bénissez le Seigneur !
A Lui haute gloire, louange éternelle!


"Je vous donnerai, dit Jérémie, des pasteurs selon mon coeur." (3,15)

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 21:48

Olive Danzé Sœur Marie du Christ-Roi (27 mars 1906-2 mai 1968)

 

Avertissement important

Olive Danzé, en religion Sœur Marie du Christ-Roi, n'est pas encore reconnue bienheureuse par l'Église. Cela viendra en son temps, si l'Église le juge bon. Cependant il a semblé intéressant, et surtout utile, de faire connaître la vie et l'œuvre de cette âme privilégiée à qui Jésus Lui-même confia la mission de développer la dévotion à sa Royauté.

 

C'est Jésus, le Christ-Roi, qui confia à Olive, Sœur Marie du Christ-Roi, de demander aux autorités de son couvent, de faire construire, à l'intérieur du monastère, une chapelle uniquement consacrée à sa Royauté.

 

Olive Danzé fut une grande mystique ; raconter sa vie, c'est comme raconter un conte de fée, mais un conte douloureux. Nous ne nous attarderons pas sur les détails de cette vie étonnante: notre but est seulement de faire connaître cette âme exceptionnelle, tout spécialement aimée de Jésus.

 

Le lecteur intéressé voudra probablement en savoir plus. Pour cela, nous lui conseillons de consulter les ouvrages suivants:

 

– du Père Bourcier, “La messagère du Christ-Roi”, publié par les éditions Résiac en 1992.

 

– de Jean-Baptiste Rousssot, “La colombe de France, la vie et la mission de Sœur Marie du Christ-Roi”, publié par les éditions Résiac en septembre 2001.

 

Petit rappel chronologique

27 mars 1906, naissance à Plogoff, d'Olive Danzé, dans le département du Finistère.

1911, Olive a cinq ans. Première rencontre avec l'Enfant Jésus.

1912, première communion d'Olive à l'âge de six ans.

1914, début de la Grande Guerre 1914-1918. Olive reçoit le Sacrement de Confirmation.

1916, apparition de Jésus devenu Homme, puis communion solennelle d'Olive. La Vierge Marie lui annonce qu'elle sera religieuse sans rien dire de plus.

1920, le Jeudi-Saint, Olive est prévenue qu'elle sera religieuse chez les Bénédictines du Saint-Sacrement rue Tournefort, à Paris. La Vierge Marie lui dit qu'elle sera chargée de faire aimer la Royauté  de Jésus.

11 décembre 1925, publication de l'Encyclique Quas Primas, de Pie XI, sur l'institution de la fête du CHRIST-ROI.

13 août 1926, Olive quitte sa famille pour entrer au Monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement de la rue Tournefort à Paris.

1927, Sœur Olive reçoit plusieurs messages de Jésus concernant sa Royauté. Mgr Dubois, archevêque de Paris, favorable au projet, autorise les religieuses à solliciter les fidèles du monde entier pour obtenir les fonds nécessaires. L'Irlande se montrera particulièrement généreuse.

1929, mort de Mgr Dubois. Son successeur, Mgr Crépin, oblige Sœur Olive à quitter immédiatement son monastère.

 

1934, Mgr Verdier, successeur de Mgr Crépin, ramène Sœur Olive à Paris.

 

1935, bénédiction de la première pierre par le cardinal Verdier.

 

29 juin 1939, bénédiction des cloches.

 

1940, la construction du sanctuaire du Christ-Roi s'achève. L'inauguration a lieu le jour de la fête du Christ-Roi. La première messe y est célébrée.

 

20 octobre 1939, publication de l'Encyclique Summi Pontificatus de Pie XII. Pie XII confie son pontificat au Christ-Roi.

 

1941, Sœur Olive est définitivement exilée.

 

1953, Sœur Olive est reçue par Pie XII.

 

De 1954 à 1958, Sœur Olive vit en Provence.

 

16 juin 1956, le cardinal Feltin consacre le sanctuaire sous le triple vocable “Christ-Roi, Prince de la paix, Maître des nations”.

 

1958, mort de Pie XII. Sœur Olive et ses deux compagnes doivent aller vivre à Plogoff.

 

2 mai 1968, mort de Sœur Marie du Christ-Roi (Sœur Olive)

 

1977, destruction du couvent de la rue Tournefort et du sanctuaire consacré au Christ-Roi. Sur les lieux on construit un ensemble immobilier: les immeubles du Panthéon.

 

La jeunesse d'Olive Danzé (1906-1968)

2-1-L'enfance d'Olive Danzé

Olive Danzé naquit à Plogoff en 1906. C'était la neuvième enfant d'une famille qui en compta onze. La famille, très humble, vivait dans l'unique pièce d'une petite maison comportant également un grenier, bien peu éclairé.

 

En 1911 Olive était seule dans le jardin de la maison, ce qui lui arrivait souvent, sa maman étant obligée de travailler à l'extérieur. Soudain, un petit garçon vint à sa rencontre, pour jouer avec elle. Le lendemain, à la demande d'Olive, le petit garçon répondit : “Mon nom est Jésus, et je suis de Nazareth. Mon Père et ma Mère sont au ciel...”

 

Jésus lui dit aussi qu'Il habitait dans l'église de la paroisse, dans une petite maison blanche[1] et qu'elle pourrait lui parler là, la nuit comme le jour. Une indéfectible amitié se lia entre les deux petits enfants. L'année suivante, Jésus expliqua à Olive qu'Il allait bientôt venir dans son cœur : ce fut la première communion d'Olive qui n'avait que six ans. À la demande de Jésus elle s'était glissée au milieu des hommes qui allaient communier. Le prêtre, interrogé par la maman, déclara : “J'ai senti que je devais communier l'enfant : la Sainte Hostie m'échappait des doigts.”

 

En 1914 Olive reçut le Sacrement de Confirmation et Jésus lui révéla ce que serait sa vocation : “Tu sera mon épouse. Tu seras victime de mon Cœur... Tu seras religieuse...”

 

Dès lors Jésus ne quitta plus Olive. Il la suivait partout, même en classe. L'enfant Jésus semblait grandir en même temps qu'Olive. Mais en janvier 1916, Jésus se cacha, et Olive ne le vit plus. Cela dura trois ou quatre mois... Olive, très désolée, se réfugiait au pied du tabernacle. Et voici qu'un jour le Sauveur apparut. Mais “ce n'était plus le petit Jésus que J'avais connu, raconta Olive. Il était devenu Homme et Il souffrait.”

 

Une conversation s'engagea et Jésus demanda à sa petite Olive de lui donner “toutes les âmes qu'elle pourra”.

 

Puis quelques jours après, ce fut la communion solennelle d'Olive. La Vierge Marie lui apparut le troisième jour de sa retraite et lui dit, pour la première fois, qu'elle serait religieuse, mais sans préciser davantage.

 

2-2-L'adolescence d'Olive Danzé

 

Le jeudi-Saint de l'année 1920, Olive avait alors 14 ans; la Vierge Marie vint lui dire qu'elle devra aller “au Monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, 16 rue Tournefort, à Paris, pour être réparatrice et consolatrice de son Jésus... C'est là sa place et sa demeure...”

 

Quelques semaines plus tard, la veille de la Fête-Dieu, une nuit, Olive fit une étrange “promenade”, loin de chez elle, dans une maison de Dieu. Une statue de la Vierge Marie s'anima et lui dit que c'était dans ce monastère qu'elle viendrait “pour être réparatrice des outrages faits à son Fils qui est Roi... Et elle fera aimer sa Royauté et Le fera régner...” Puis Marie lui montra quelques religieuses bénédictines qui priaient, et lui fit noter l'adresse du lieu où, plus tard, elle devrait adresser sa demande.

 

Quand Olive eut 20 ans elle sollicita son admission; comme ses parents étaient consentants, Olive fut rapidement admise chez les Bénédictines du Saint-Sacrement de la rue Tournefort, à Paris. Le 13 août 1926 Olive dit adieu à sa famille et partit à pied, pour Plogoff, distant de sa maison de trois kilomètres, pour prendre le train vers Paris. Pour que sa fille put payer le voyage, la maman lui avait donné toutes ses économies, mais quelques minutes plus tard Olive revint en courant : une “Belle Dame” venait de lui donner l'argent du voyage et Odile venait rendre l'argent des économies de sa maman.

 

Olive ne voyagea pas seule : Jésus l'accompagna et l'instruisit durant tout le trajet. Le 14 août 1926, Olive fut accueillie au monastère par la Maîtresse des novices : Mère Marie-Agnès de Jésus. Dès qu'elle fut entrée, Odile reconnut tout ce qu'elle avait vu en rêve six ans plus tôt.

 

2-3-La vie au Monastère

 

Olive fut tout de suite intégrée à la vie du monastère. Quelques jours plus tard un miracle se produisit. Venant juste d'arriver au monastère, Olive ne pouvait pas connaître les graves soucis qui accablaient les supérieures : l'État réclamant une forte somme d'argent que les religieuses ne pouvaient pas payer, il avait été décidé qu'elles vendraient une partie du monastère. Alors Jésus demanda à Olive de dire à la supérieure :

 

            – qu'il ne fallait vendre ni les bâtiments, ni le terrain.

 

            – qu'il montrerait bientôt sa volonté,

 

            – qu'il sauverait ce lieu béni.

 

Grand émoi chez les supérieures ! Quelques semaines plus tard, Olive les informa que Jésus s'apprêtait à sauver le monastère en procurant aux Bénédictines l'argent nécessaire pour régler leur dette, et qu'il voulait y élever un trône, un temple consacré sous le vocable :

 

CHRIST-ROI, PRINCE DE LA PAIX, MAÎTRE DES NATIONS.

 

Bientôt quelqu'un se présenta au monastère et fit don d'une forte somme d'argent: exactement, au centime près, le montant de la somme réclamée par l'État. C'était le 16 janvier 1927.

[1] Il s'agit du Tabernacle.

 

La dévotion au Christ-Roi

3-1-La Royauté de Jésus

L'expression ÀChrist-Roi” était encore peu employée à cette époque. Pourtant l'Écriture avait plusieurs fois révélé la Royauté du Messie, puis de Jésus. Isaïe avait déjà présenté le Messie attendu par le peuple juif comme le PRINCE DE LA PAIX. Plus tard, à plusieurs reprises la foule voulut proclamer Jésus Roi. Mais la royauté de Jésus n'étant pas de ce monde, Il s'enfuyait dans la montagne chaque fois que le peuple voulait le faire Roi. Ce n'est que lorsque son Heure fut venue que Jésus se déclara ouvertement Roi. À plusieurs reprises, durant sa Passion, Jésus fut présenté, ou se présenta Lui-même, comme le Roi des juifs :

 

– Es-Tu le Roi des juifs, lui demanda Pilate.

 

– Tu l'as dit, je le suis.

 

Après l'avoir flagellé, les soldats se moquèrent de Lui : ils mirent une couronne d'épines sur sa tête, et se prosternant devant Lui, ils disaient :

 

– Salut, Roi des Juifs.

 

Enfin, et cela est essentiel, la cause immédiate de l'accusation de Jésus, c'était de s'être proclamé “Roi des Juifs”. Cette accusation fut même le motif de sa condamnation à mort, motif retenu par Pilate qui inscrivit sur le panneau en haut de la croixÀ: “Jésus de Nazareth, roi des juifs”, au grand dam des membres du Sanhédrin. Mais, ce qui était écrit, était écrit, et Pilate ne voulut rien changer. Après sa résurrection, quand il confia aux Apôtres la charge d'enseigner et de baptiser toutes les nations, Jésus déclara que “toute puissance lui avait été donnée au ciel et sur la terre”[1], affirmant ainsi sa Royauté sur le monde entier.

Suite de la vie de Soeur Olive du Christ Roi

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Published by Sur les Pas des Saints - dans Divers vies de Saints