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Texte libre

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" Marthe, pensez-vous que la France ait encore un avenir spirituel ?"
Elle a poussé une sorte de cri et a dit : "Ah, ça j'y crois beaucoup !" Elle l'a dit avec une force dans la voix, comme une jaillissement de son coeur....  
PERE BERNARD PEYROUS   

L’arc-en-ciel de la vocation chrétienne est devenu presque infini ; l’éventail des réalisations de la sainteté le sera tout autant.

Mgr Jean-louis Bruguès, o.p. 

 

Benoit-XVI.jpg 

"La chose la plus horrible dans notre monde aujourd'hui, c'est la communion
dans la main"
(Mère Teresa, 23 mars 1989, dans The Wanderer, Pakistan).

Texte libre

imTOU.jpg 

Joli chemin n’allonge pas 

 Prière ne retarde pas, 

Et aumône n’appauvrit pas.   

 

Sous le pommier,

Proverbes de la Terre,

par Henri Pourrat,

éd Dominique Martin Maurin 

 

 ___________________________ 

J'ai rêvé que la vie est joie.
Je me suis réveillé et j'ai vu

que la vie est devoir.
J'ai accompli mon devoir et

j'ai réalisé que le devoir est Joie.  

Tagore 

JMJ SYDNEY 2008
envoyé par Le_Bon_Larron

 ____________________________

 La science prétend aujourd’hui que l’univers est vide et muet Je ne crois pas que l’univers soit muet, je crois plutôt que la science est dure d’oreille…

L’œil qui scrute, qui analyse,
qui dissèque, doit être réconcilié avec l’œil qui vénère et qui contemple…


Il nous faut apprendre maintenant
à vivre en pratiquant à la fois la science et la poésie ;
Il nous faut apprendre à garder 
les deux yeux ouverts en même temps

Hubert Reeves (Il y eut un matin ) 

 


Saint(e)s envoyé par Le_Bon_Larron 
  

Cantique des trois enfants dans la fournaise (Daniel 3, 51 sq, extraits)

Toutes choses germant sur la terre, bénissez le Seigneur !
Sources et fontaines, bénissez le Seigneur !
Vous tous, oiseaux du ciel, bénissez le Seigneur !
Vous tous, bêtes et bestiaux, bénissez le Seigneur !
Vous, enfants des hommes, bénissez le Seigneur !
Vous, saints et humbles de cœur, bénissez le Seigneur !
A Lui haute gloire, louange éternelle!


"Je vous donnerai, dit Jérémie, des pasteurs selon mon coeur." (3,15)

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 11:25
Apparitions
Bernadette témoigne d'apparitions de la Vierge à partir de 1858 . Lors de sa neuvième apparition, elle suit les indications de la Vierge < et découvre une source d'eau au pied de la grotte de Massabielle, à Lourdes . Entre le 11 février  et le 16 juillet 1858  la Vierge lui apparaît dix-huit fois.
Jeudi 11 février  1858  Avec sa sœur Marie (1846 -1892 ), dite Toinette, et Jeanne Abadie, une amie, Bernadette se rend le long du Gave  pour ramasser des os et du bois mort. Du fait de sa santé précaire, elle hésite à traverser le Gave, gelée, comme sa sœur et son amie. Elle est alors surprise par un bruit et lève la tête vers la grotte de Massabielle : « J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ». Bernadette récite une prière, la dame disparaît.
Dimanche 14 février  1858. Ses parents interdisent à Bernadette de retourner à la grotte. Elle insiste, ils cèdent. Sur place, elle récite des chapelets  et voit apparaître la dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La dame sourit, incline la tête et disparaît.
Jeudi 18 février  1858. Bernadette, sous la pression d'une dame de la bourgeoisie lourdaise, demande à la dame de lui écrire son nom. Celle-ci lui répond : « Ce n'est pas nécessaire ». Puis elle ajoute « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »
Vendredi 19 février  1858. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé (ce qui est devenu, depuis, une coutume). La dame apparaît brièvement.
Samedi 20 février  1858. La dame apprend une prière personnelle à Bernadette qui, à la fin de sa vision, est saisie d'une grande tristesse.
Dimanche 21 février  1858. Une centaine de personnes accompagnent Bernadette. La dame se présente (à Bernadette seule) et le commissaire de police Jacomet l'interroge sur ce qu'elle a vu. Bernadette se contente de répéter : « aquerò » (cela)
Mardi 23 février  1858. Accompagnée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la grotte où l'apparition lui révèle un secret « rien que pour elle ».
Mercredi 24 février 1858. La dame transmet un message à Bernadette : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! »
Jeudi 25 février  1858. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette explique que la dame lui demande de boire à la source : « Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là. ». Bernadette racontera plus tard : « Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. ». La foule l'accuse d'être folle et elle répond : « C'est pour les pécheurs ».
Samedi 27 février  1858. Huit cents personnes accompagnent Bernadette. L'Apparition reste silencieuse, Bernadette boit l'eau.
Dimanche 28 février  1858. Deux mille personnes assistent à l'extase de Bernadette qui prie, baise la terre, rampe sur les genoux. Le juge Ribes la menace de prison.
Lundi 1er mars  1858. Mille cinq cents personnes accompagnent Bernadette, dont, pour la première fois, un prêtre. La même nuit, Catherine Latapie, une amie de Bernadette, se rend à la Grotte et trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent toute leur souplesse.
Mardi 2 mars  1858. La foule est très importante. La dame demande à Bernadette : « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». L'abbé Peyramale, curé de Lourdes veut connaître le nom de la dame et exige en sus une preuve précise : il veut voir fleurir le rosier/églantier de la Grotte en plein hiver.
Mercredi 3 mars  1858. Trois mille personnes accompagnent Bernadette. La vision ne vient pas. Plus tard, Bernadette se sent appelée et retourne à la grotte où elle demande son nom à la Dame qui lui répond par un sourire. Le curé Peyramale insiste : « Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte »
Jeudi 4 mars  1858. Environ huit mille personnes attendent un miracle à la grotte. La vision est silencieuse. Pendant vingt jours, Bernadette ne ressent plus l'invitation à se rendre à la grotte.
Jeudi 25 mars  1858. L'apparition se montre à Bernadette et dit en Gascon  bigourdan— la langue que parlait Bernadette —, levant les yeux au ciel et joignant ses mains : « Que soy era immaculada councepciou ». Bernadette retient ces mots, qu'elle ne comprend pas, et court les dire au curé, qui est troublé : quatre ans plus tôt, le pape Pie IX  a fait de l'"Immaculée Conception de Marie"  un dogme  et Bernadette dit ignorer qu'elle désigne la Vierge . Le rosier n'a toujours pas fleuri.
Mercredi 7 avril  1858. Le docteur Douzous constate que la flamme du cierge que tient Bernadette pendant l'apparition entoure sa main sans la brûler.
Jeudi 16 juillet  1858. C'est la dernière apparition. Une palissade interdit l'accès à la grotte. Bernadette franchit le Gave  et voit la vierge exactement comme si elle se trouvait devant la grotte.
La reconnaissance des apparitions par l'Église
Le 28 juillet 1858 , soit douze jours seulement après la dernière apparition, Mgr Laurence, évêque de Tarbes, réunit une commission d'enquête destinée à établir le crédit que l'Église doit apporter aux affirmations de Bernadette Soubirous. Cette commission est chargée de vérifier la validité des « miracles » annoncés, en recueillant des témoignages divers et les avis de scientifiques ou de gens d'Église. Elle est aussi chargée d'interroger Bernadette dont la sincérité semblera « incontestable » (dixit) à l'évêque : « Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction ». Le fait que la jeune fille répète des mots dits par la Vierge qu'elle ne pouvait (pense-t-on alors) pas connaître eu égard à son manque d'instruction, sera un argument décisif. Entre-temps, la foule des pèlerins venant voir la grotte et y demander de l'aide à Marie ne cesse de croître, il vient des gens de toute l'Europe et de nouveaux témoignages de miracles s'accumulent. « Si l'on doit juger l'arbre par ses fruits, nous pouvons dire que l'apparition racontée par la jeune fille est surnaturelle et divine ; car elle a produit des effets surnaturels et divins » Quatre ans plus tard, le 18 janvier 1862 , l'évêque rend son avis — favorable : « Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Église universelle ».
C'est ainsi que Lourdes, modeste chef-lieu des Pyrénées, soigneusement évité par le tourisme thermal alors en pleine explosion — son eau n'avait pas les propriétés curatives attribuées à celles de Luchon , Cauterets  ou Bagnères-de-Bigorre — est vite devenue la ville touristique la plus fréquentée de la région. Un fait souvent oublié : à Garaison (aujourd'hui, Monléon-Magnoac  à 70 km de Lourdes), une jeune fille nommée Anglèze de Sagasan avait affirmé avoir entendu la vierge lui demander de construire une chapelle près de la source. Cela se passait vers 1520 . La chapelle a bien été construite et la ville a été un lieu de dévotion et de tourisme religieux aux siècles suivants.
Le départ pour Nevers
Bernadette souhaitait faire sa communion et pour cela, elle devait apprendre à lire et à écrire en Français. Elle est donc admise à "l'école des indigents", à l'hospice de Lourdes, tenu depuis 1836 par les Sœurs de la Charité de Nevers. Là, elle s'instruit, apprend à lire et apprend le catéchisme et un métier. Les observateurs de l'époque notent que son recueillement en prière est impressionnant, mais qu'elle est aussi gaie, enjouée, espiègle et plutôt autoritaire avec ses compagnes — qui l'apprécient néanmoins beaucoup. Après réflexion elle choisit la congrégation des Sœurs de la charité de Nevers pour vivre son désir de vie religieuse. La Maison-Mère de la congrégation est à Nevers. Avec ses supérieures, elle est d'une obéissance à toute épreuve, comme en témoigne une anecdote : on avait interdit à Bernadette de retourner à la grotte et on lui demanda : « Si la Vierge t’ordonnait d’y aller, que ferais-tu ? ». Bernadette répondit : « Je reviendrais demander la permission à Monsieur le Curé ».À l'extérieur, on commence à rendre un inquiétant culte à la jeune bigourdane . Sa photo s'achète, les journaux parlent d'elle, on veut la voir. Le plus sage est de l'éloigner de Lourdes. Certaines personnes, comme l'essayiste britannique Ruth Harris (Lourdes. La grande histoire des apparitions, des pèlerinages et des guérisons, Jean-Claude Lattès, 2001), n'hésitent pas à affirmer que Bernadette devait, en quelque sorte « disparaître » de son vivant afin que l'Église puisse maîtriser totalement la capitalisation des miracles lourdais.Pour une jeune fille sans dot, la vie de sœur était difficilement envisageable, mais Bernadette est désormais célèbre et divers couvents sont prêts à l'accueillir.Elle quitte donc les Pyrénées qu'elle ne reverra jamais. Elle rejoint le 7 juillet  1866, la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers . Elle y reste treize années pendant lesquelles elle sera traitée sans égards spéciaux. Elle occupe les postes d'aide-infirmière, de responsable de l'infirmerie et de sacristine. Les quatre dernières années, elle est surtout malade.Atteinte d'une tuberculose  osseuse, et souffrant de son asthme  chronique contracté à l'âge de 11 ans, lors de la grande épidémie de choléra  dans les Hautes-Pyrénées, elle meurt le 16 avril <> 1879 <> à Nevers > à l'âge de trente-cinq ans.Pour les besoins du procès en canonisation, son corps doit être reconnu. Son cercueil sera ouvert 3 fois et son corps retrouvé intact
Elle repose depuis 1925 dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle de l'Espace Bernadette à Nevers. Lors des exhumations, son corps fut lavé et le contact avec les "détergents" avait noirci sa peau : le corps de la vénérable Bernadette est intact, le squelette complet, les muscles atrophiés mais bien conservés ; la peau parcheminée paraît seule avoir subi l'humidité du cercueil. Elle a pris une teinte grisâtre et est recouverte de quelques moisissures et d'une certaine quantité de cristaux de sels calcaires (…) (Dr Talon et Dr Comte, chargés de l'examen du corps après 1923), cités par Dominique Lormier dans Bernadette Soubirous, éd. CMD, 1999. Dans le même livre on apprend que quelques années plus tard, la peau de Bernadette a noirci. Le visage de Bernadette et ses mains ont donc été recouverts d'un très fin masque de cire pour la présentation publique. Bernadette Soubirous a été béatifiée le 14 juin 1925  puis canonisée le 8 décembre  1933
Reconnaissance officielle des apparitions par l’Eglise
En entrant dans la basilique de l'Immaculée Conception, sur le bas-côté droit, on peut lire gravée dans le marbre la déclaration solennelle de l'Évêque des Apparitions, Monseigneur Laurence : "Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Eglise universelle".
Cette déclaration de l'évêque de Tarbes est capitale : 4 ans après les Apparitions, le 18 janvier 1862, il les reconnaît authentiques au nom de l'Eglise.
Mgr Laurence n'a pas laissé traîner les choses : les 18 apparitions ont eu lieu du 11 février au 16 juillet 1858, et dès le 28 juillet il constitue une Commission d'enquête "pour recueillir et constater les faits qui se sont passés ou qui pourraient se produire encore dans la grotte de Lourdes ou à son occasion; pour nous les signaler, nous en faire connaître le caractère, et nous fournir ainsi les éléments indispensables afin d'arriver à une solution"...
Le premier argument de l'évêque est que Bernadette n'a pas voulu tromper : elle est sincère et son témoignage présente toutes les garanties que nous pouvons désirer. "Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction". Et l'évêque de souligner que Bernadette n'a été ni ébranlée par les menaces, ni tentée par les offres généreuses. "Toujours d'accord avec elle-même, elle a, dans les différentes interrogations qu'on lui a fait subir, constamment maintenu ce qu'elle avait dit, sans y rien ajouter, sans en rien retrancher. La sincérité de Bernadette est donc incontestable". Mais l'évêque va plus loin dans son argumentation : sincère, Bernadette ne s'est pas trompée : "Mais si Bernadette n'a pas voulu tromper, ne s'est-elle pas trompée elle-même ? N'a-t-elle pas cru voir et entendre ce qu'elle n'a point vu et entendu ? N'a-t-elle pas été victime d'une hallucination ? Comment pourrions-nous la croire? La sagesse de ses réponses révèle dans cette enfant un esprit droit, une imagination calme, un bon sens au-dessus de son âge. Le sentiment religieux n'a jamais présenté en elle un caractère d'exaltation ; on n'a constaté chez la jeune fille ni désordre intellectuel, ni altération des sens, ni bizarrerie de caractère, ni affection morbide qui aient pu la disposer à des créations imaginaires".

Autres dates importantes :
1907 : ouverture du procès ordinaire de béatification, achevé en 1909.
1909 : le 22 septembre, 1ère exhumation du corps de Bernadette. Le corps est retrouvé intact.
1913 : le 13 août, Pie X autorise l’introduction de la Cause de béatification.
1919 : le 3 avril : 2ème exhumation pour reconnaissance du corps.
1923 : le 18 novembre, Pie XI déclare l’héroïcité des vertus.
1925 : le 18 avril, 3ème exhumation. Le corps est toujours intact. Le 14 juin, béatification de Bernadette, par Pie XI, à Saint-Pierre de Rome. Le 18 juillet, le corps de Bernadette est placé dans une châsse, le visage et les mains recouverts d’une mince pellicule de cire. Le 3 août, transfert de la châsse, du noviciat à la chapelle du couvent Saint-Gildard.
1933 : le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, canonisation de Bernadette par Pie XI.
1958 : centenaire des apparitions de Lourdes. 4 millions et demi de pèlerins.
1979 : centenaire de la mort de sainte Bernadette.
Elle meurt le 16 avril 1879 dans de grandes souffrances. Elle est inhumée dans le parc du Couvent.
En ce 8 décembre 1933, le pape Pie XI prononce solennellement la formule de la canonisation de Bernadette : « En l'honneur de la Très Sainte et Indivisible Trinité, pour l'exaltation de la foi catholique et pour l'accroissement de la religion chrétienne, par l'autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et la Notre, après une mûre délibération et ayant souvent imploré le secours divin, de l'avis de Nos vénérables frères les cardinaux de la Sainte Église Romaine, les Patriarches, les Archevêques et Évêques, Nous déclarons et définissons Sainte la bienheureuse Marie-Bernard Soubirous et l'inscrivons dans le catalogue des Saints, statuant que sa mémoire sera pieusement célébrée dans l'Église universelle le 16 avril de chaque année, jour de sa naissance au ciel. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
L’eau Le jeudi 25 février 1858, Bernadette dit : «Aqueró (« Cela », terme utilisé par Bernadette pour désigner la Vierge Marie) me dit d’aller boire et me laver à la fontaine. N’en voyant pas, j’allai boire au Gave. Mais elle me fit signe, avec le doigt, d’aller sous la roche. J’y fus, et j’y trouvai un peu d’eau, comme de la boue, si peu qu’à peine je pus en prendre au creux de la main. Trois fois, je la jetai tellement elle était sale. A la quatrième fois, je pus.»   L’Évangile nous rapporte la scène suivante : Jésus fatigué par la route s’était assis près d’un puits. Une femme vint y puiser de l’eau. Jésus lui dit : «Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle.» (Jean 4,14). La Bible nous dit que Dieu est notre rocher. Il est le roc sur lequel nous pouvons nous appuyer.
« Il est mon Dieu, le rocher où je me réfugie,... Vive le Seigneur ! Béni soit mon Roc ! » (Psaume 17).La lumière Jour et nuit, hiver comme été, les cierges brûlent à la Grotte. Le cierge c’est la lumière de la foi. Cette lumière, c’est le Christ. «Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la vie.» (Jean 8,12).Les foules Elles sont immenses, de toutes races, langues et nations. Les quelques pèlerins du début sont aujourd’hui 6 millions. A Lourdes, on vit déjà l’Église, rassemblement dans l’unité de tous les enfants de Dieu dispersés.Les malades Depuis la guérison de Catherine Latapie (1er mars 1858), ils affluent à Lourdes, venant chercher la guérison du corps, mais surtout la guérison du cœur, le courage de repartir et la joie de vivre.
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Published by Marie Laure CARDON - dans Sainte Bernadette