LA MORT DE SAINT MARTIN
Le début d'un culte
Il s'éteindra à l'âge , vénérable pour l'époque, de 81 ans en 397, à Candes d'où ses ouailles ramenèrent sa dépouille vers le cimetière gallo-romain à l'ouest de la cité de Tours où il fut mis en terre le 11 novembre
Il devint très vite le premier saint non martyr vénéré en occident.
Son corps deviendra l'objet d'un culte d'une extraordinaire dévotion.
Ce culte éclôt sous Perpeetus, évêque de Tours (461-491), qui fit construire un grand sanctuaire.
A une première chapelle succédera une première basilique que visiteront les rois mérovingiens.
C'est sous le signe de Saint Martin et Saint Hilaire que Clovis plaça sa victoire de 507.
Il devint alors le patron des Francs (à Visé il l'est toujours)
Son tombeau devint le centre de pèlerinage le plus important de l'époque mérovingienne.
Les Carolingiens vont poursuivre cette dévotion et il apparaît dans les litanies qui accompagnent les hauts faits d'histoire sous Pépin le Bref.
Les Rois de France Capétiens se déclareront "abbés laïcs de St Martin de Tours",
c'est à dire protecteurs officiels du sanctuaire.
Sa chape est attestée dès 678 dans le trésor royal de France et portée comme talisman dans les batailles
ndla: Chape; cape, d'où provient le mot chapelle, sa couleur donnera selon cerrains auteurs le bleu au drapeau de la France
Un capitulaire de Charlemagne spécifie en 810-813 que St Martin fait partie des fêtes d'obligation et les pèlerinages à son tombeau se succédèrent.
Il est toujours mentionné à Liège en 1595 dans les pèlerinages expiatoires pour 10 florins or.