Un jour de fête, allant à l'église célébrer l'office, il vit un pauvre nu et ordonna à son archidiacre qu'on le vêtit. Tardant à le faire, il l'emmena lui-même et lui donna sa propre tunique.
Nu à son tour, il força son archidiacre à lui apporter un autre habit. Mais ce dernier en colère ne lui apporta qu'une guenille que Martin prit pour célébrer la Messe. Pendant le Saint Sacrifice, un globe de feu apparut sur sa tête, comme sur celle des apôtres, et levant les mains vers le ciel, ses bras nus furent soudains couverts de bracelets d'or et de pierreries apportés par des anges.
Une autre fois, pour convaincre des païens d'abattre un pin sacré, Martin consentit à se laisser attacher du côté où il tomberait, mais au signe de la croix, l'arbre abattu tomba du côté opposé...
Il fut un ascète et un apôtre, par dessus tout un homme de prière et de charité, apôtre des populations rurales.
Lors de ses voyages à Trèves, il maintiendra des contacts avec l'empereur.
Il fut aussi en proie à de nombreuses attaques, même de proches comme Brice, son successeur à l'épiscopat.