La victoire sur les anges rebelles a popularisé le nom de Michel qui signifie « qui est comme Dieu » (Mica-El).
L’un des trois archanges dont l’Ecriture sainte a donné les noms avec Gabriel et Raphaël, Michel est appelé le premier d’entre les princes des anges (Daniel, X, 13), le protecteur du corps de Moïse contre les entreprises du démon (Jude IX), le conducteur de l’armée céleste contre Satan (Apocal. XII, 7).
Saint Michel est bien le protecteur du Peuple Elu. Il le devient donc de l’Eglise qui hérite des promesses du Salut, et c’est à ce titre qu’il protège la France, nation née dans les eaux baptismales de Clovis et « Fille Aînée de l’Eglise » de Jésus-Christ.
Aussi l’Archange confirme cette protection en demandant à saint Aubert, évêque d’Avranches, de lui ériger un sanctuaire, l’actuel Mont-Saint-Michel.
Charlemagne le consacre en inscrivant sur ses étendards « Michel, Patron et Prince de l’Empire des Gaules ».
Et avant de confier sa mission à Jeanne d’Arc, l’Archange lui précise : « Je suis Michel, le protecteur de la France ».
Il devint l’objet de la dévotion populaire et de pèlerinages au Mont qui porte son nom. Plus de 200 communes sont dédiées à saint Michel.
En 1214, saint Michel assiste Philippe-Auguste à Bouvines. Celui-ci encourage le culte de l’Archange. Louis IX crée à Paris la Confrérie des pèlerins du Mont. En 1423, Charles VI instaure une messe en l’honneur de saint Michel. L’Archange donne sa mission à Jeanne d’Arc. Charles VII inscrit sur ses étendards : « Saint Michel, le Prince des milices célestes est venu à mon secours ». En 1469, Louis XI fonde l’Ordre de Saint Michel. Anne d’Autriche renouvelle la consécration et institue en 1652 la messe du premier mardi « en l’honneur de saint Michel, pour la sécurité et la prospérité du royaume. ». Jusqu’à Louis XIV inclus, les rois de France consacrent leur royaume à saint Michel. Consécration nationale de la France à saint Michel par tous nos évêques le 19 mai 1912.
Lors du « Regina Caeli » du 24 avril 1994, Jean-Paul II nous invitait à recourir à saint Michel « dans le combat contre les forces des ténèbres et l’esprit du monde. » et à réciter la supplique de Léon XIII.
Association des Bannières 2000 Tome I page 32
29 septembre 1820 : Jour de la Fête de l’Archange saint Michel, né dans des circonstances dramatiques, Henri Dieudonné paraissait marqué du sceau de la Providence; d’abord comme duc de Bordeaux puis comme comte de Chambord, il symbolisait tous les vœux de la France chrétienne. Après la révolution de 1830 et l’abdication de son aïeul Charles X, il devint Henri V. Toutes les bonnes volontés, vers lui convergèrent, après tant de déboires et de sang, il allait reprendre le sceptre et rétablir la France comme fille aînée de l’Eglise. Et, en effet, telles étaient ses intentions : au mois de juillet 1871, aux heures sombres de la défaite et de l’invasion, il proclama : « … La parole est à la France et l’heure est à Dieu. » L’enfant du miracle, fils de feu, du duc de Berry et de Marie-Caroline, duchesse de Berry. Petit-fils du Comte d’Artois, Charles X, frère de Louis XVI et de Louis XVIII et de Madame Elisabeth.
SAINT-MICHEL
Saint-MICHEL Archange : QUIS UT DEUS ? « Qui est comme Dieu »
Il combat l’esprit d’orgueil et la superbe.
Il est le grand protecteur de l’Eglise.
Il est aussi le patron des soldats et des agonisants et du Sacrement de l’Extrême-Onction.
Sa fête est le 29 septembre.